🍬 Une étude met en évidence un lien entre consommation d’édulcorants et déclin cognitif
🧠 Une étude brésilienne publiée le 3 septembre 2025 dans la revue Neurology met en lumière une association entre une consommation élevée d’édulcorants et un déclin accéléré des capacités cognitives.
👥 L’étude a porté sur 12 772 personnes, âgées en moyenne de 52 ans, suivies pendant huit ans dans le cadre de l’étude ELSA-Brésil. Les participants ont rempli un questionnaire alimentaire détaillé incluant la consommation de sept édulcorants : aspartame, saccharine, acésulfame-K, érythritol, xylitol, sorbitol et tagatose.
📊 À la fin du suivi, les participants ayant la consommation la plus élevée (environ 191 mg/jour) ont présenté une baisse 62 % plus rapide de leurs capacités de mémoire et réflexion par rapport à ceux en consommant peu (20 mg/jour).
👶 L’effet a été plus marqué chez les moins de 60 ans, et chez les personnes diabétiques. À l’inverse, aucune différence significative n’a été observée chez les plus de 60 ans. Le tagatose est le seul édulcorant n’ayant montré aucun lien significatif avec le déclin cognitif.
🧪 Les chercheurs évoquent des hypothèses de neurotoxicité ou d’inflammation cérébrale dues à certains métabolites des édulcorants. Ils soulignent également que l’étude montre une corrélation, mais pas une causalité, et mentionnent les limites liées à l’autodéclaration des consommations.
📚 Ces résultats s’ajoutent à d’autres travaux déjà publiés :
- Une étude française de 2022 (EREN-CRESS) avait établi un risque accru de cancer de 10 % chez les plus grands consommateurs
- L’OMS a déclaré en 2023 que les édulcorants ne permettent pas de contrôler le poids et pourraient au contraire favoriser l’obésité
- Des résultats préliminaires indiquent un impact négatif sur la diversité du microbiote intestinal
👶 L’OMS recommande de réduire l’exposition au goût sucré dès le plus jeune âge. Le Nutri-Score peut aider à repérer les produits fortement sucrés ou édulcorés.
Sources : Le Monde - 3 septembre 2025
🦟 Santé publique France recense plus de 300 cas autochtones de chikungunya en France métropolitaine
📅 Au 2 septembre 2025, Santé publique France a comptabilisé 301 cas autochtones de chikungunya répartis dans 34 épisodes de transmission. Ce niveau est inédit en France métropolitaine.
🦟 La transmission s’effectue via les piqûres de moustiques tigres. Ces cas sont en partie liés à l’épidémie de grande ampleur dans l’océan Indien, notamment à La Réunion, qui a favorisé l’arrivée de cas importés puis contaminations locales.
🌡️ Le réchauffement climatique et l’extension géographique du moustique-tigre expliquent également cette augmentation. Autre signe d’alerte : pour la première fois en 2025, des cas ont été signalés dans des régions jusqu’ici épargnées, comme le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine et la Bourgogne-Franche-Comté.
🦠 En parallèle, la dengue a causé 10 foyers estivaux pour un total de 19 cas, un chiffre inférieur au record de 66 cas en 2024.
🌍 D'autres maladies vectorielles progressent : la fièvre West Nile (transmise par un autre moustique, le Culex) a causé 20 cas autochtones en 2025, dont plusieurs hors de la zone méditerranéenne habituelle, notamment en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
🚨 Santé publique France souligne que la persistance de foyers actifs, notamment en zones touristiques, pourrait entraîner des transmissions secondaires ailleurs en France.
Sources : Le Parisien - 3 septembre 2025