🤖 Radiothérapie + Intelligence Artificielle = combo gagnant contre le cancer 🧬
Aujourd’hui, 6 patients sur 10 atteints de cancer passent par la radiothérapie.
C’est simple : c’est le deuxième outil de guérison après la chirurgie, mais aussi l’un des plus délicats, car irradier un peu trop large, ça veut dire toucher les organes sains autour.
Et là, bonjour les effets secondaires.
👉 Depuis 2019, l’IA a débarqué dans les blocs et a tout changé. Elle permet de :
- Gagner un temps précieux : là où il fallait 45 minutes pour tracer les zones manuellement, l’IA permet aux médecins de valider le plan en 5 minutes 🕐
- Réduire les marges de sécurité autour des tumeurs (et donc la toxicité), car l’IA analyse les images bien plus précisément que l’œil humain 🤖
- Créer un “jumeau numérique” du patient en 60 à 90 secondes à chaque séance pour recalculer les doses 🔁
- Adapter les doses de rayons à chaque séance, selon la taille réelle de la tumeur ou l’évolution du poids du patient 🧬
💡 Ce dernier point, c’est ce qu’on appelle la radiothérapie adaptative.
Très peu de centres la pratiquent aujourd’hui (moins de 5 % en France) car c’était trop chronophage.
Mais grâce à l’IA développée par Therapanacea, une vingtaine d’hôpitaux français s’y sont déjà mis, dont les centres Gustave-Roussy ou Léon Bérard.
🧠 Et ce n’est pas tout :
Therapanacea utilise aussi l’IA pour prédire la sévérité d’un cancer, identifier des gènes actifs dans les tumeurs, ou encore, avec Biogen, différencier les formes de sclérose en plaques.
En 2024, leurs logiciels ont participé au traitement de 250 000 patients dans le monde, dont près de 45 % des 180 000 Français concernés.
Objectif 2025 : 400 000 patients pris en charge, dont 100 000 en France 📈
Sources : Les échos - 3 juin 2025
💥 Protonthérapie : plus chère, plus rare, mais bien plus précise
Si l’IA rend la radiothérapie plus intelligente, la protonthérapie, elle, rend les rayons plus chirurgicalement ciblés 🎯
🧪 Contrairement aux photons utilisés en radiothérapie classique, les protons déposent leur énergie directement dans la tumeur, sans continuer leur chemin dans les tissus sains.
Résultat : moins de séquelles, surtout dans des zones sensibles comme la gorge ou le cerveau.
📉 Mais : très peu de centres en France peuvent l’utiliser. Pourquoi ? Parce que :
- Une machine coûte 25 millions d’euros 💸
- Il faut ajouter 5 à 10 millions pour aménager une salle spéciale
- Résultat : seuls 3 centres en France sont équipés : à Nice, Caen et à Orsay (Institut Curie)
En clair : on est largement derrière des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni.
👶 Aujourd’hui, la protonthérapie est réservée en priorité aux enfants, car elle limite l’impact sur le développement cérébral.
Mais une nouvelle génération de machine pourrait diviser le coût par deux.
Comment ?
En faisant tourner le patient sur une chaise spéciale, plutôt que de faire bouger la machine de 12 tonnes 🪑🔁. Une innovation venue de Leo Cancer Care, actuellement testée aux États-Unis et à Lyon (centre Léon Bérard).
Sources : Les échos - 3 juin 2025