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Au programme aujourd'hui :
- Eli Lilly et Novo Nordisk prêts à baisser le prix de leurs médicaments contre l’obésité aux États-Unis
- Une proposition de loi vise à interdire la vente de tabac à toutes les personnes nées après 2014
- Les traitements anti-obésité à base de GLP-1 sont efficaces, mais leurs effets à long terme restent incertains
- L’ANSM interdit la promotion d’une pseudo-thérapie par cellules souches non autorisée en France
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Eli Lilly et Novo Nordisk prêts à baisser le prix de leurs médicaments contre l’obésité aux États-Unis
On s’approche d’un deal historique : Eli Lilly et Novo Nordisk seraient sur le point de signer un accord avec la Maison-Blanche, annoncé ce 4 novembre 2025.
L’enjeu : rendre leurs traitements contre l’obésité plus accessibles. Et pour ça, les deux géants du médicament seraient prêts à proposer la dose la plus faible à 149 dollars par mois. En échange ? Ces traitements seraient pris en charge par Medicare, le programme d’assurance santé destiné aux Américains les plus âgés (ou en situation de handicap).
Dit autrement : Washington paie, mais seulement si les labos baissent la note.
Ce serait une petite révolution dans un pays où les médicaments sur ordonnance coûtent encore trois fois plus cher qu’en Europe. Et ce n’est pas qu’une question de politique santé. Derrière cet accord, Donald Trump veut imposer un principe simple : aligner les prix américains sur les tarifs internationaux.
Pfizer, d’ailleurs, a déjà cédé : en septembre, le labo s’est engagé à appliquer ce modèle pour Medicaid, le programme pour les foyers à faibles revenus. Et le message est clair : d’autres industriels devront suivre.
L’accord avec Lilly et Novo pourrait être officialisé d’ici quelques jours. Mais à l’heure actuelle, aucune confirmation officielle n’a été donnée par les laboratoires concernés.
Sources : Zonebourse - 4 novembre 2025
Novo Nordisk surenchérie pour racheter Metsera avec une offre à 7,2 milliards de dollars
Le 4 novembre 2025, Novo Nordisk a annoncé avoir déposé une nouvelle offre non sollicitée pour racheter Metsera, une biotech américaine spécialisée dans les peptides thérapeutiques. L’objectif : renforcer son portefeuille dans les traitements contre l’obésité et le diabète, en particulier sur les analogues d’incrétines et non-incrétines.
Cette offre prévoit :
- 62,20 dollars par action en numéraire
- Des droits de valeur conditionnelle (CVR) pouvant atteindre 24 dollars supplémentaires par action, si certains jalons cliniques et réglementaires sont atteints
- Ce qui porte la valorisation totale à environ 7,2 milliards de dollars, dont 6,7 milliards en valeur d’entreprise estimée
Mais cette proposition entre en conflit avec un accord de fusion déjà existant entre Metsera et Pfizer.
Pour rappel : Le 30 octobre 2025, Novo avait déjà proposé une première offre :
- 56,50 dollars par action
- CVR potentiels jusqu’à 21,25 dollars par action
- Valorisation globale estimée à 6,5 milliards de dollars, avec jusqu’à 2,5 milliards de CVR
À ce stade, Pfizer n’a pas surenchéri. L’entreprise reste dans une position défensive, misant sur le cadre juridique existant et les régulateurs pour faire blocage.
Sources : Zonebourse - 4 novembre 2025
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Une proposition de loi vise à interdire la vente de tabac à toutes les personnes nées après 2014
C’est peut-être le début d’une bascule historique. Le 4 novembre 2025, le député écologiste Nicolas Thierry a présenté une proposition de loi transpartisane pour interdire la vente de tabac à toute personne née après le 1er janvier 2014. L’objectif ? Créer une génération 100 % sans tabac d’ici 2032.
Oui, même à 25 ans, si vous êtes né après cette date, impossible d’acheter une cigarette.
Le texte s’inspire directement de ce qui se fait ailleurs : les Maldives, depuis le 1er novembre, sont devenues le premier pays au monde à mettre en place ce type d’interdiction générationnelle. D’autres pays comme le Royaume-Uni en discutent également.
En France, l’ambition est de s’aligner sur le plan national de lutte contre le tabac : faire tomber la prévalence du tabagisme à moins de 5 % chez les adultes nés après 2014. Et à plus long terme, l’objectif européen vise une population quasi sans tabac d’ici 2040.
Concrètement, si la loi est adoptée, l’interdiction entrerait en vigueur en 2032. Elle concernerait tous les produits du tabac, y compris le tabac chauffé, nouvelle arme marketing des cigarettiers.
Le texte est soutenu par une vingtaine de députés issus de sept groupes politiques différents, de LFI à Horizons. Et s’il n’est pas encore inscrit à l’agenda parlementaire, il est salué par les associations, comme la Ligue contre le cancer ou l’Alliance contre le tabac.
Du côté du gouvernement, on reste prudent. La ministre de la Santé salue la volonté de protéger les jeunes, mais rappelle que toute nouvelle mesure devra respecter le cadre légal européen.
En toile de fond, les chiffres restent massifs : 75 000 morts par an, 156 milliards d’euros de coût social (entre soins, prévention, perte de productivité, fiscalité…). Sans oublier l’impact écologique, rarement évoqué : environ 5 % de la déforestation mondiale serait liée à la culture du tabac.
Sources : Les échos - 4 novembre 2025
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Les traitements anti-obésité à base de GLP-1 sont efficaces, mais leurs effets à long terme restent incertains
Les médicaments comme Wegovy, Mounjaro ou Saxenda sont partout. Et pour cause : ces analogues du GLP-1 ont montré une efficacité réelle dans la perte de poids. Mais une revue publiée le 4 novembre 2025 par l’organisation indépendante Cochrane, à la demande de l’OMS, vient mettre un peu de nuance.
Les chercheurs ont passé au crible trois traitements : le liraglutide, le sémaglutide et le tirzépatide. Verdict : tous provoquent une perte de poids cliniquement significative... tant que le traitement est poursuivi.
Mais dès que l’injection s’arrête ? Le poids revient souvent. Et les effets à long terme ? Encore trop peu d'études fiables.
Quelques chiffres : – Le tirzépatide fait perdre environ 16 % du poids corporel en 12 à 18 mois, – Le sémaglutide, environ 11 %, – Le liraglutide, entre 4 et 5 % (mais à dose quotidienne, ce qui réduit son attrait).
Les effets secondaires sont bien là aussi : nausées, troubles digestifs, parfois modérés mais suffisants pour pousser certains patients à arrêter le traitement. Ce qui, dans ce cas, annule les bénéfices.
Autre point soulevé par Cochrane : le manque d’indépendance des études. La quasi-totalité ont été financées par les laboratoires : 22 sur 24 pour le liraglutide, 17 sur 18 pour le sémaglutide, 9 sur 9 pour le tirzépatide.
Enfin, les prix. Ils sont élevés, surtout pour les deux plus récents dont les brevets courent jusqu’en 2026 et 2036. Seul le liraglutide, désormais disponible en générique, est devenu un peu plus accessible.
La conclusion des chercheurs est nette : oui, ces traitements peuvent aider. Mais il faut des études indépendantes, notamment sur leur tolérance à long terme et l’impact social et économique de leur généralisation.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 4 novembre 2025
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L’ANSM interdit la promotion d’une pseudo-thérapie par cellules souches non autorisée en France
Coup d’arrêt pour une clinique turque, dont la promotion circulait sur Internet. Le 4 novembre 2025, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a pris une mesure de police sanitaire contre la société Linden Clinics, basée à Istanbul.
Motif : la société vantait, via son site et ses réseaux sociaux, une thérapie par cellules souches et exosomes censée traiter une longue liste de maladies — autisme, diabète, sclérose en plaques, maladies neurodégénératives, et plus encore.
Problème : aucune autorisation de mise sur le marché, aucune étude scientifique valide, et aucun visa de publicité délivré par l’ANSM. Autrement dit : pas de preuve, pas de cadre légal, mais une campagne de communication bien rodée.
Des vidéos sur YouTube et des témoignages de parents circulaient encore récemment, vantant les effets de ce traitement non autorisé. La clinique a depuis retiré ses contenus, mais l’agence rappelle que ce type de thérapie reste interdit en France.
L’ANSM alerte aussi sur les risques pour les patients : effets secondaires potentiellement graves, perte de chance si on abandonne un traitement reconnu, et fausse sécurité fondée sur des promesses non prouvées.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 4 novembre 2025
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Belle journée ! et surtout KEEP GOING
M.C - Fondateur de Pharm6
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