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Au programme aujourd'hui :
Novo Nordisk revoit ses ambitions à la baisse, bousculé sur le marché très convoité de l’obésité
Les retraitésaméricains bénéficient gratuitement de la Sécurité sociale française, une situation qui fait débat
NovoNordisk présente une version orale de son traitement contre l’obésité avec une efficacité cardiovasculaire équivalente à Wegovyinjectable
La rémunération des officines progresse au premier semestre 2025, mais reste insuffisante face à la hausse des coûts
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Novo Nordisk revoit ses ambitions à la baisse, bousculé sur le marché très convoité de l’obésité
Mauvaise passe pour Novo Nordisk, qui a publié le 5 novembre des résultats trimestriels en dessous des attentes.
Le chiffre d’affaires progresse certes de 11 % à taux de change constants. Mais l’effet devise rogne la performance : seulement 5 % de hausse en données publiées. Et surtout, le résultat opérationnel chute de 21 %. La faute aux coûts de restructuration, aux fermetures de sites, et à la digestion difficile de l’acquisition de trois usines Catalent.
Les ventes sont toujours portées par Ozempic (traitement du diabète) et Wegovy (médicament contre l’obésité). Ensemble, ils pèsent près de 70 % du chiffre d’affaires. Mais la croissance ralentit. Et face à la concurrence, Novo doit réajuster sa trajectoire.
Les perspectives 2025 sont donc revues à la baisse :
+8 à 11 % pour les ventes (contre 8 à 14 % auparavant)
+4 à 7 % pour le résultat opérationnel (contre 4 à 10 %)
Le marché de l’obésité reste immense — près d’un milliard de personnes concernées dans le monde. Mais la pression monte.
Les pharmacies de préparation américaines, malgré une interdiction depuis mai, continuent de produire des copies de Wegovy. Et Eli Lilly a lancé Zepbound, plus efficace selon les premières données.
Autre défi en vue : l’acquisition en cours de la biotech Metsera, convoitée aussi par Pfizer. Novo veut y voir un levier stratégique. Les investisseurs, eux, s’inquiètent d’un possible surpaiement.
Côté pipeline, l’entreprise compte sur le sémaglutide oral et de nouveaux traitements (comme CagriSema ou l’amycrétine) pour rebondir. Certains pourraient même dépasser les performances de Wegovy.
Enfin, un accord potentiel avec la Maison-Blanche autour de Medicare pourrait ouvrir l’accès aux traitements tout en limitant la casse sur les prix. Un équilibre fragile, mais crucial pour les marges.
Sources : Les échos, Zonebourse - 3 novembre 2025
Bristol Myers paie 239 millions de dollars pour solder un vieux litige sur les médicaments Otezla et Zeposia
L’affaire remonte à 2017. Mais elle pourrait coûter cher à Bristol Myers : 239 millions de dollars pour mettre fin à une action collective menée par d’anciens actionnaires de Celgene.
Le reproche ? Des projections trop optimistes sur les ventes de deux médicaments phares :
Otezla, contre le psoriasis
Ozanimod, devenu depuis Zeposia, pour la sclérose en plaques
À l’époque, Celgene anticipait la fin du brevet de son blockbuster, Revlimid, et misait sur ces deux traitements pour maintenir ses revenus. Problème : des alertes internes pointaient des difficultés réglementaires et des performances inférieures aux promesses. Des informations qui n’auraient pas été communiquées aux investisseurs.
Résultat : le cours de l’action aurait été artificiellement gonflé, avant de s’effondrer quand la vérité a éclaté.
Bristol Myers, qui a racheté Celgene en 2019 pour plus de 80 milliards de dollars, a préféré un règlement amiable. Sans reconnaissance de faute, mais avec l’objectif d’éviter un procès long et coûteux.
L’accord a été déposé le 5 novembre devant un tribunal du New Jersey. Il reste à être validé par un juge.
Sources : Zonebourse - 3 novembre 2025
Collaboration commerciale
Hello les amis ☀️,
Aujourd’hui, nous vous présentons Invivox, la première plateforme santé dédiée au partage de connaissances et d’expériences entre les professionnels de santé.
La communauté Invivox, c’est :
Plus de 200,000 professionnels de santé formés par Invivox en 2024
Plus de 2 500 contenus disponibles
160 institutions partenaires
Mais Invivox, ce n’est pas seulement de la formation. C’est aussi la possibilité de communiquer auprès de 350 000 professionnels de santé, ciblés par spécialité, selon vos objectifs de campagne.
Concrètement ?
Pour estimer votre audience cible, Invivox met à disposition un simulateur qui permet de connaître le nombre de professionnels de santé que vous pouvez atteindre selon vos critères : https://simulateur-invivox.web.app/
Le reach est principalement assuré par une stratégie organique et sponsorisée sur les réseaux sociaux, ainsi que par la mise en avant native des contenus directement sur la plateforme Invivox.
Par exemple, grâce à son ciblage précis, Invivox peut activer jusqu’à 3 200 gynécologues en France, selon les critères de votre campagne.
Les retraités américains bénéficient gratuitement de la Sécurité sociale française, une situation qui fait débat
C’est une exception française… qui commence à faire grincer quelques dents.
Depuis 2016, une loi permet aux retraités étrangers, titulaires d’un visa long séjour, de bénéficier de la protection universelle maladie (PUMA). Une mesure qui attire, en particulier, les retraités américains, souvent confrontés à des systèmes de santé très coûteux dans leur pays.
Trois mois après leur arrivée, et à condition de justifier de revenus minimums et d’une assurance temporaire, ils peuvent obtenir leur carte Vitale. Ensuite ? Plus besoin de payer leurs soins, ou presque. Et pas d’impôt sur le revenu non plus.
Certaines agences se sont même spécialisées dans leur installation en France. L’argument principal : ici, les soins sont accessibles, souvent gratuits, et de qualité.
Mais dans un contexte de déficit croissant de la Sécurité sociale — 23 milliards d’euros attendus fin 2025 — la situation interroge. D’autant que les Français eux-mêmes s’estiment parfois moins bien traités que ces retraités venus d’ailleurs.
Le débat est désormais politique. Le député François Gernigon (Horizons) a proposé de réformer la loi PUMA en instaurant une cotisation spécifique pour les bénéficiaires étrangers. Un amendement a été déposé dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
Le sujet divise. Certains retraités américains se disent prêts à payer davantage. D’autres dénoncent une stigmatisation. Le gouvernement, lui, devra trancher : entre attractivité internationale… et équité nationale.
Sources : Les échos - 3 novembre 2025
Lyon saisit la justice face à la pollution au plomb dans l’eau de plusieurs crèches et écoles
Retour à Lyon.
En 2023, des taux anormaux de plomb ont été détectés dans l’eau de plusieurs établissements scolaires et crèches de la ville. Un an plus tard, le mystère reste entier.
Les bâtiments concernés ? Certains sont neufs. Et les réseaux d’eau en périphérie s’avèrent conformes. Mais sur place, dans six établissements, l’eau reste impropre à la consommation.
La ville a donc décidé de saisir le tribunal administratif, accompagnée de la régie publique Eau du Grand-Lyon. Objectif : obtenir une expertise judiciaire indépendante pour comprendre l’origine exacte de la pollution, et lister les travaux urgents à engager.
En attendant, un protocole de prévention est en place : eau en bouteille pour les enfants, réseau autorisé uniquement pour les usages non alimentaires.
Selon les données disponibles, 6 % des points d’eau testés dans les établissements neufs présentent encore des taux de plomb au-dessus des normes. Le problème n’est pas isolé.
Le plomb, on le rappelle, est un toxique sans seuil. Chez l’enfant, même à faible dose, il peut entraîner des retards cognitifs, des troubles du comportement ou une perte de QI.
Le maire Grégory Doucet avait promis une campagne de tests dès 2020. Mais pour l’instant, les causes restent floues, les risques bien réels… et la justice saisie.
Sources : Le Monde - 3 novembre 2025
Novo Nordisk présente une version orale de son traitement contre l’obésité avec une efficacité cardiovasculaire équivalente à Wegovy injectable
Le 5 novembre 2025, lors du congrès ObesityWeek, Novo Nordisk a dévoilé des résultats prometteurs pour sa nouvelle pilule à base de sémaglutide 25 mg, conçue pour traiter l’obésité.
Les données proviennent de l’étude OASIS 4. Après 64 semaines de traitement, 71,1 % des patients prédiabétiques ayant reçu la version orale ont retrouvé une glycémie normale, contre 33,3 % dans le groupe placebo. Des améliorations significatives ont aussi été observées sur la pression artérielle, les marqueurs inflammatoires et les triglycérides.
Une comparaison indirecte avec les résultats de l’étude STEP 1 (qui concernait Wegovy injectable) suggère une efficacité similaire entre les deux formes. Un détail qui change tout : la prise orale est beaucoup plus simple pour les patients… ce qui pourrait améliorer l’observance des traitements.
Novo Nordisk espère une autorisation de la FDA d’ici fin 2025. Si elle est accordée, il s’agirait du premier traitement oral contre l’obésité à base de GLP-1 approuvé aux États-Unis.
Côté distribution, le laboratoire prévoit une commercialisation en ligne, via des plateformes comme WeightWatchers, Ro ou Hims & Hers Health, avec un modèle par abonnement à tarif réduit. De quoi élargir l’accès au traitement, sans passer par la case pharmacie.
Ce développement intervient alors que Novo traverse une période instable : prévisions en baisse, concurrence agressive, et pressions politiques sur les prix. Mais cette avancée technologique pourrait redonner un coup d’élan à son portefeuille… tout en repoussant un peu plus les limites du marché de l’obésité.
Sources : Le Parisien - 2 novembre 2025
La rémunération des officines progresse au premier semestre 2025, mais reste insuffisante face à la hausse des coûts
Le 5 novembre 2025, l’Observatoire de l’économie de l’officine a publié les chiffres du premier semestre. En surface, ça progresse. Mais pas assez vite.
Le chiffre d’affaires du réseau officinal augmente de +3,7 % par rapport à la même période en 2024. Une dynamique portée par les médicaments et les nouvelles missions de santé publique.
Mais la rémunération réelle des pharmacies, elle, n’évolue que de +1,8 % (hors missions Covid). Soit 66 millions d’euros supplémentaires sur six mois. Dans un contexte de forte inflation et de charges en hausse, c’est trop peu.
Dans le détail :
La marge réglementée et les honoraires n’augmentent que de +1,2 %
La MDL (marge dégressive lissée) progresse de +4,2 %, portée par les médicaments chers
Les honoraires à la boîte continuent de baisser (-1,5 %)
Les honoraires pour médicaments spécifiques reculent de -2,2 %, en lien avec la baisse des délivrances d’antibiotiques
Seuls points réellement positifs :
Les honoraires de dispensation bondissent de +18 %
Et ceux liés à l’âge de +1,4 %
Les autres éléments de rémunération (hors Covid) progressent de +4,5 %, soit 31 millions d’euros supplémentaires, grâce notamment :
Au rappel vaccinal (+12,5 M€)
À la rémunération exceptionnelle (+6,5 M€)
Aux TROD cystite (+3,4 M€)
Et aux ordonnances hors heures ouvrables (+3,1 M€)
Mais pour Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO (non signataire de l’avenant I à la convention), le compte n’y est pas : la rémunération globale reste inférieure d’au moins 50 millions à l’objectif prévu. Et surtout, les chiffres ne tiennent pas compte des revalorisations salariales et du point officinal, estimées à 160 millions d’euros.
En clair : les pharmacies encaissent plus… mais leur équilibre économique reste fragile.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 3 novembre 2025
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