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Bienvenue dans le Brief pharm6 du lundi 10 novembre.
Ce week-end, nous avons partagé sur notre compte Instagram (31k abonnés) et LinkedIn un récapitulatif de l’incroyable saga du rachat de Metsera, que nous vous remettons ici :
L'incroyable saga du rachat de Metsera.pdf
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Au programme aujourd'hui :
- Pfizer rafle la biotech Metsera après une bataille serrée avec Novo Nordisk
- La Dépakine pose aussi problème… quand elle est prise par le père
- L’Assemblée nationale rejette la vaccination obligatoire contre la grippe en Ehpad et pour certains soignants
- L’avenir du plafond des remises sur les génériques reste incertain, faute d’accord entre syndicats et gouvernement
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Pfizer rafle la biotech Metsera après une bataille serrée avec Novo Nordisk
Pfizer voulait Metsera. Novo Nordisk aussi. Mais à la fin, c’est bien Pfizer qui signe le chèque.
Le 8 novembre, la jeune biotech new-yorkaise Metsera, connue pour ses travaux prometteurs sur les traitements contre l’obésité, a annoncé son intention d’accepter une offre de rachat révisée par Pfizer. Montant total : jusqu’à 10 milliards de dollars.
En coulisses, les négociations ont été tout sauf paisibles. Pendant une semaine, les deux géants se sont affrontés à coups de surenchères, procédures judiciaires, et même mise en garde des autorités américaines.
Ce qui a tout changé ? Un appel de la Federal Trade Commission (FTC). L’autorité de la concurrence américaine a exprimé des doutes sur la légalité de l’offre de Novo Nordisk, qu’elle jugeait risquée sur le plan antitrust. L’offre de Pfizer, elle, avait déjà reçu le feu vert dès octobre.
Résultat : Metsera joue la sécurité… et Pfizer monte son offre de 2,7 milliards pour conclure l’affaire. Le prix final inclut des paiements additionnels, à verser si certains objectifs cliniques sont atteints par les candidats-médicaments de la biotech.
Novo Nordisk, malgré la défaite, ne sort pas perdant sur toute la ligne. Le laboratoire danois, qui commercialise déjà Wegovy, un traitement contre l’obésité très en vue, montre qu’il est désormais prêt à jouer dans la cour des très grands, même face à un mastodonte comme Pfizer.
Et dans une industrie où l’obésité est devenue un marché stratégique, ce genre de bras de fer est sans doute un avant-goût des prochains combats.
Sources : Le Monde, Les échos, Zonebourse - 8 novembre 2025
La Dépakine pose aussi problème… quand elle est prise par le père
C’était déjà bien documenté chez les femmes. Mais une vaste étude française, publiée le 6 novembre, vient confirmer que le valproate de sodium – la molécule de la Dépakine, un médicament contre l’épilepsie – peut aussi avoir des effets graves sur le développement de l’enfant quand il est pris par le père, au moment de la conception.
Les chiffres sont clairs : le risque de troubles neurodéveloppementaux (TND) chez l’enfant augmente de 24 % lorsque le père est traité par valproate à cette période. Pire : pour les troubles du développement intellectuel, le risque est doublé.
L’étude a été menée par Epi-Phare, un groupement qui réunit l’ANSM (Agence du médicament) et l’Assurance-maladie, en analysant près de 3 millions de naissances entre 2010 et 2015. Une base solide, donc.
Ce qu’on savait déjà : Chez les femmes enceintes, la Dépakine est associée à des malformations (dans 1 cas sur 10) et à des retards cognitifs (dans 1 cas sur 3).
Ce qu’on découvre ici : Même en cas de prise paternelle, la molécule peut avoir un impact. Le mécanisme ? Un effet probable sur la fabrication des spermatozoïdes. L’Agence européenne du médicament avait déjà lancé une alerte en 2023, mais sans preuve définitive. Cette fois, la France apporte des données solides.
Conséquence : depuis 2025, seuls les neurologues, psychiatres et pédiatres peuvent prescrire ce médicament aux hommes en âge de devenir père.
Mais l’histoire est loin d’être simple. Le valproate reste un traitement indispensable pour certains patients. Et un arrêt brutal peut être dangereux. Ce sera donc, à chaque fois, un arbitrage délicat entre bénéfice médical et risque pour l’enfant à naître.
Sources : Le Monde - 9 novembre 2025
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L’Assemblée nationale rejette la vaccination obligatoire contre la grippe en Ehpad et pour certains soignants
La proposition était dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 : rendre la vaccination contre la grippe obligatoire pour les résidents en Ehpad et certains professionnels de santé.
Mais le 8 novembre, les députés ont dit non. Résultat du vote : 108 voix contre, 95 pour.
Le texte prévoyait que, sur recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS), la vaccination soit imposée pendant la période épidémique aux résidents, ainsi qu’à certains soignants exerçant en libéral, listés par décret.
Pourtant, les chiffres montrent une réalité assez contrastée : – 82 % des résidents en Ehpad sont déjà vaccinés. – Mais seulement 25 % des soignants le sont.
La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a exprimé sa déception et rappelé que d’autres vaccins sont déjà obligatoires pour les soignants : diphtérie, tétanos, polio, hépatite B...
Mais l’idée de contraindre ne passe pas. Le Rassemblement national, La France insoumise et une partie des Républicains ont voté contre, au nom de la liberté vaccinale. D’autres ont souligné le flou autour des conséquences pour un résident qui refuserait le vaccin.
En face, les groupes Renaissance, MoDem, Horizons, PS et Écologistes ont majoritairement soutenu la mesure, la présentant comme un outil de santé publique, pas une restriction de liberté.
Au final, la stratégie retenue reste celle du "convaincre plutôt que contraindre". Mais avec une couverture vaccinale inégale et une épidémie de grippe redoutée cet hiver, la question pourrait bien revenir sur la table.
Sources : Le Monde - 8 novembre 2025
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Repatha d’Amgen réduit de 25 % le risque d’événement cardiaque en prévention primaire
Le 8 novembre 2025, Amgen a présenté une étude majeure au congrès de l’American Heart Association : son médicament anti-cholestérol Repatha réduit de 25 % le risque d’événement cardiovasculaire majeur (infarctus, AVC ou décès) chez des patients à risque sans antécédent cardiaque.
Chez plus de 12 000 patients, Repatha a également réduit de 36 % le risque de premier infarctus. Le risque de décès cardiovasculaire a baissé de 21 %, sans atteindre la significativité statistique.
C’est une première pour un inhibiteur de PCSK9 en prévention primaire, jusque-là réservé aux patients ayant déjà fait un infarctus ou un AVC.
Depuis août, la FDA autorise déjà Repatha pour les patients à risque élevé, même sans diagnostic cardiovasculaire. Les ventes du traitement ont atteint 2,15 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2025, en hausse de 33 %.
En parallèle, Merck prépare une version orale de cette classe de médicaments, actuellement en phase 3.
Sources : Zonebourse - 8 novembre 2025
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L’avenir du plafond des remises sur les génériques reste incertain, faute d’accord entre syndicats et gouvernement
C'était presque réglé… et puis non. La suspension de la baisse du plafond des remises sur les génériques jusqu’à fin 2026, annoncée par la ministre de la Santé Stéphanie Rist, est désormais remise en cause.
Petit rappel : aujourd’hui, le plafond des remises est fixé à 40 %. Il devait redescendre à 30 % au 31 décembre 2025, sauf si un arrêté ministériel venait prolonger la suspension.
La ministre avait proposé un marché clair aux syndicats : 👉 Si les pharmaciens renoncent à faire passer la mesure par la loi, elle prolonge le plafond actuel d’un an par arrêté. 👉 La FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) était partante. 👉 Mais l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), elle, a refusé le compromis.
Pourquoi ce désaccord ? L’USPO ne fait pas confiance à l’exécutif sur ce sujet. Elle exige que le plafond soit inscrit dans la loi, pour éviter un retour en arrière par simple arrêté, en cas de changement politique.
Résultat : le pacte de confiance est rompu. Et sans accord entre syndicats, l’arrêté risque de ne jamais voir le jour.
Conséquence ? – Si le PLFSS 2026 n’est pas voté. – Et sans nouvel arrêté : le plafond retombe automatiquement à 30 % dès janvier 2026.
Une situation de quitte ou double pour la profession. Avec, en toile de fond, une fragilité politique et un désaccord stratégique qui laissent les pharmaciens dans l’incertitude totale.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 8 novembre 2025
Les députés veulent favoriser les groupements coopératifs pour contrer la financiarisation des pharmacies
Le 6 novembre 2025, un amendement au PLFSS 2026 a été adopté à l’Assemblée nationale pour encourager les pharmacies regroupées en coopératives.
Concrètement, l’amendement propose une exonération totale de prélèvements sociaux (17,2 % au total) sur les revenus issus des groupements coopératifs ou de réseaux de commerce associé.
L’objectif ? Lutter contre la financiarisation de la chaîne du médicament. Pour les porteurs de l’amendement, les groupements détenus par des fonds d’investissement prélèvent une part excessive de la valeur créée. À l’inverse, les coopératives, souvent pilotées directement par des pharmaciens, sont vues comme plus vertueuses.
Le débat reste vif au sein de la profession : 👉 Certains y voient une avancée symbolique importante pour l’indépendance des officines. 👉 D’autres dénoncent une division inutile, dans un secteur déjà sous pression.
Mais quoi qu’il en soit, c’est la première fois qu’un avantage fiscal clair est accordé aux groupements coopératifs. Et dans un contexte économique tendu, chaque levier de soutien devient stratégique.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 8 novembre 2025
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C’est tout pour aujourd’hui !
On vous aime !!!
Belle journée ! et surtout KEEP GOING
M.C - Fondateur de Pharm6
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