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Au programme aujourd'hui :

• Sandoz prépare un générique d’Ozempic pour le Canada d’ici juin 2026, après la fin du brevet de Novo Nordisk
• La tuberculose a tué 1,23 million de personnes en 2024 malgré un léger recul des cas et des décès, selon l’OMS
• Des cas graves d’ulcérations liés au nicorandil continuent d’être signalés malgré les alertes de l’ANSM

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Sandoz prépare un générique d’Ozempic pour le Canada d’ici juin 2026, après la fin du brevet de Novo Nordisk

Le 12 novembre 2025, le patron de Sandoz a annoncé vouloir lancer une version générique non-marquée d’Ozempic au Canada, d’ici fin juin 2026.

Pourquoi là-bas ? Parce que le brevet de Novo Nordisk sur la sémaglutide — la molécule star d’Ozempic — expire en janvier. Et le Canada devient donc un terrain d’essai idéal.

Pas de lancement immédiat : aucun biosimilaire n’est encore approuvé. Mais Sandoz est dans les starting-blocks. Le laboratoire veut faire partie des premiers entrants sur ce nouveau marché... tout en restant, officiellement, dans l’indication diabète (même si l’usage "hors indication" pour la perte de poids reste dans tous les esprits).

Le projet est ambitieux. Car ce type de traitement demande une logistique complexe : chaîne du froid, dispositif injectable, stockage spécifique. Et surtout, aucun GLP-1 n’a encore été lancé sur un marché réglementé en version non-marquée.

En parallèle, Novo Nordisk se prépare à perdre ses brevets sur cette molécule dans plusieurs pays dès 2026 : Inde, Chine, Canada... Les États-Unis, eux, restent protégés jusqu’en 2032.

Mais où qu’on soit, le constat est le même : la demande explose, les capacités de production suivent difficilement. Et selon Sandoz, l’offre ne suffira pas.

Bref, le Canada pourrait devenir le laboratoire mondial du générique d’Ozempic. Et tout le monde a les yeux tournés vers lui.

Sources : Zonebourse - 12 novembre 2025

La tuberculose a tué 1,23 million de personnes en 2024 malgré un léger recul des cas et des décès, selon l’OMS

Le 12 novembre 2025, l’OMS a publié son rapport annuel sur la tuberculose. Et si les nouvelles sont légèrement meilleures, elles restent loin d’être rassurantes.

En 2024, la maladie a causé 1,23 million de morts, soit une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente. Le nombre de cas a, lui aussi, reculé de près de 2 %, pour atteindre 10,7 millions de personnes touchées dans le monde.

C’est la première fois que les deux courbes — cas et décès — repartent à la baisse depuis le Covid. Mais la tuberculose reste la première cause de mortalité infectieuse dans le monde, loin devant d’autres maladies pourtant plus médiatisées.

Autre donnée à retenir : 8 pays concentrent les deux tiers des cas, dont l’Inde (25 %), l’Indonésie, les Philippines et la Chine. En clair, la géographie du problème reste inchangée.

Et les causes ? Toujours les mêmes : malnutrition, VIH, diabète, tabac, alcool. Avec un point noir persistant : le financement. 5,9 milliards de dollars disponibles en 2024, alors que l’OMS estime le besoin à 22 milliards par an d’ici 2027.

Sources : Le Parisien - 12 novembre 2025

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En France, près d’un adulte sur six a vécu un épisode dépressif en 2024, selon Santé publique France

Même jour, autre chiffre qui interpelle. D’après le baromètre de Santé publique France, 15,6 % des adultes âgés de 18 à 79 ans ont connu en 2024 un épisode dépressif d’au moins deux semaines.

Autrement dit : 1 personne sur 6. Et ce sont toujours les mêmes profils les plus touchés :

• Les jeunes (22 % chez les 18-29 ans)
• Les femmes (18 %, contre 13 % chez les hommes)
• Les personnes précaires, isolées, au chômage ou en famille monoparentale

Et malgré cette réalité bien documentée, le recours aux soins reste trop faible. 4 personnes sur 10 ayant vécu un épisode dépressif sévère n’ont reçu aucun traitement. C’est encore pire chez les actifs les plus fragiles : agriculteurs, artisans, ouvriers.

Face à ça, Santé publique France a lancé une campagne de sensibilisation, dans le cadre de la "Grande cause nationale 2025". L’objectif : libérer la parole et réduire la stigmatisation, avec des spots diffusés jusqu’au 10 décembre.

Mais la question reste entière : que faire après le 10 décembre ? Car les plans existent, mais les moyens peinent à suivre, et les professionnels de la santé mentale ne cessent de tirer la sonnette d’alarme.

Sources : Libération - 12 novembre 2025

Le traitement antipaludique de Novartis atteint son objectif en phase 3 avec une efficacité équivalente — voire supérieure — au traitement standard

Le 13 novembre 2025, Novartis a annoncé que son candidat médicament KLU156 (ganaplacide/luméfantrine) avait atteint le critère principal de son essai de phase 3. En clair : il est au moins aussi efficace que le traitement de référence contre le paludisme.

Les chiffres sont solides :

• 97,4 % de guérison, selon l’analyse par PCR, contre 94 % pour le standard
• Et 99,2 % en analyse per protocole, contre 96,7 %

Le médicament a obtenu un statut accéléré et orphelin auprès de la FDA dès 2022. Il montre également une forte efficacité sur les parasites mutants et une action rapide sur les gamétocytes matures, ceux qui participent à la transmission.

Novartis prévoit désormais de déposer une demande d’autorisation le plus rapidement possible. Si elle est acceptée, ce traitement pourrait renforcer considérablement l’arsenal mondial contre le paludisme, qui continue de faire des centaines de milliers de morts chaque année, en particulier en Afrique subsaharienne.

Sources : Zonebourse - 12 novembre 2025

Des cas graves d’ulcérations liés au nicorandil continuent d’être signalés malgré les alertes de l’ANSM

Plus de dix ans après les premières mises en garde, l’ANSM constate encore des cas graves d’ulcérations chez des patients traités par nicorandil, un vasodilatateur utilisé en dernière intention dans l’angor stable.

Ces effets indésirables — parfois retardés de plusieurs années — peuvent toucher la peau, les muqueuses, les yeux, et évoluer vers des complications sévères : perforations, abcès, hémorragies digestives...

La plupart des cas surviennent chez des patients âgés, polymédiqués, ou atteints de maladies digestives chroniques (comme la diverticulose).

L’ANSM rappelle donc aux pharmaciens les règles de vigilance à l’officine :

• Informer les patients sur les signes à surveiller (ulcères, douleurs oculaires, saignements digestifs, amaigrissement inexpliqué…)
• Vérifier les interactions médicamenteuses, en particulier avec les AINS et les corticoïdes, qui augmentent le risque d’ulcération
• Ne pas oublier les contre-indications majeures : hypotension sévère, choc, œdème pulmonaire, ou encore association avec les inhibiteurs de la phosphodiestérase 5

Important : seul l’arrêt du traitement permet généralement la cicatrisation. Une information que les pharmaciens doivent impérativement transmettre, surtout si le patient n’est pas régulièrement suivi.

Sources : Le quotidien du pharmacien - 12 novembre 2025

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Belle journée ! et surtout KEEP GOING

M.C - Fondateur de Pharm6