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- Novo Nordisk baisse le prix du Wegovy en Inde jusqu’à 37 % pour rester dans la course face à Eli Lilly
- La Tchéquie devient le premier pays de l’Union européenne à légaliser l’usage médical encadré de la psilocybine en psychothérapie
- Un cardiologue grec influent aurait perçu des paiements non déclarés de l’industrie du vapotage via une société offshore
- Livmed’s est contraint de retirer de sa plateforme les médicaments soumis à prescription obligatoire mais peut poursuivre ses services pour les traitements sans ordonnance
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Novo Nordisk baisse le prix du Wegovy en Inde jusqu’à 37 % pour rester dans la course face à Eli Lilly
Mardi 11 novembre 2025, Novo Nordisk a décidé de changer de tactique : en Inde, son traitement anti-obésité Wegovy devient (nettement) plus accessible, avec une baisse de prix allant jusqu’à 37 %.
Pourquoi maintenant ? Parce que le concurrent Eli Lilly fait la course en tête avec Mounjaro, devenu en octobre le médicament le plus vendu en Inde en valeur. Autrement dit : il y avait urgence à réagir.
Dans le détail, le tarif de la dose maximale (2,4 mg) passe de 24 389 ₹ à 16 400 ₹ (soit environ 186,59 dollars). Pour la dose minimale (0,25 mg), on descend de 16 260 ₹ à 10 850 ₹. Ce coup de frein tarifaire intègre aussi une révision fiscale entrée en vigueur en septembre, qui a légèrement allégé la note.
Mais derrière cette réduction, l’enjeu est stratégique : - L’Inde est l’un des marchés les plus dynamiques sur les traitements de l’obésité, - Le principe actif du Wegovy (le sémaglutide) tombera dans le domaine public dès mars 2026, - Et les génériques arrivent à grande vitesse.
Face à cela, Novo ajuste ses armes : un prix plus doux, un partenariat local avec Emcure Pharma pour muscler la distribution, et un message clair : ne pas se laisser distancer.
En toile de fond, les deux labos jouent une partition mondiale. Ils se disputent un marché qui pourrait atteindre 150 milliards de dollars par an d’ici 2030. Même combat aux États-Unis, où des baisses de prix ont aussi été concédées pour les patients des programmes Medicare, Medicaid et ceux sans couverture.
Sources : Zonebourse - 11 novembre 2025
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Un cardiologue grec influent aurait perçu des paiements non déclarés de l’industrie du vapotage via une société offshore
C’est une affaire qui secoue le monde discret mais stratégique de la nicotine. Le cardiologue grec Konstantinos Farsalinos, chercheur prolifique et voix très écoutée sur les questions de réduction des risques liés au tabac, aurait perçu plusieurs milliers d’euros de l’industrie du vapotage, sans en faire mention dans ses publications scientifiques.
L’enquête, menée par Le Monde en collaboration avec The Examination (États-Unis) et Reporters United (Grèce), s’appuie sur des documents judiciaires américains : en 2018, alors que le gouvernement israélien s’apprêtait à interdire les cigarettes électroniques à forte teneur en nicotine, Juul aurait sollicité M. Farsalinos pour défendre sa position à une audition à Jérusalem.
Résultat : un paiement de 7 000 euros, un vol en classe affaires, un hébergement aux frais de la firme, et le tout facturé via une société offshore basée à Chypre, Merescon Limited, que Farsalinos codirige avec une journaliste grecque.
Problème ? Lors de l’audition, le médecin s’est présenté comme un expert indépendant, sans lien avec l’industrie. Et aucun des 18 articles scientifiques publiés ensuite ne mentionne ce conflit d’intérêts. Trois maisons d’édition ont ouvert des enquêtes internes.
Plus troublant encore : les deux universités grecques auprès desquelles il affirme être affilié contestent toute collaboration active.
L’affaire intervient dans un contexte déjà tendu. En septembre, 83 experts en santé publique ont adressé une lettre à la Commission européenne pour critiquer un projet de taxation sur les produits nicotiniques alternatifs (e-cigarettes, tabac chauffé, sachets…). Farsalinos figurait parmi les signataires.
Sources : Le Monde - 11 novembre 2025
Le sénateur Ahmed Laouedj alerte sur le vide juridique entourant l’usage détourné du protoxyde d’azote après un drame à Lille
Le 1er novembre 2025, à Lille, un jeune homme de 19 ans, Mathis, est mortellement percuté par un conducteur soupçonné d’avoir consommé du protoxyde d’azote, un gaz utilisé normalement à des fins médicales ou alimentaires — mais détourné pour ses effets euphorisants.
En réaction, le sénateur Ahmed Laouedj a réitéré son appel à légiférer urgemment. Actuellement, ce gaz n’est pas classé comme stupéfiant, ce qui limite les capacités d’intervention des forces de l’ordre et des magistrats.
Sa proposition de loi, adoptée par le Sénat en mars dernier, prévoit :
- 1 an de prison et 3 700 € d’amende pour usage détourné,
- Interdiction de la vente nocturne entre 22h et 5h,
- Traçabilité des ventes,
- Amende de 1 500 € pour abandon de bombonnes dans l’espace public,
- Actions de prévention renforcées dans les collèges et lycées.
Une autre proposition, plus radicale, vise à interdire totalement la vente aux particuliers, mais ses chances de succès semblent limitées : le sénateur lui-même estime que les acheteurs se tourneraient alors vers Internet.
Sources : France info - 11 novembre 2025
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La Tchéquie devient le premier pays de l’Union européenne à légaliser l’usage médical encadré de la psilocybine en psychothérapie
À partir du 1er janvier 2026, la Tchéquie autorisera officiellement l’usage médical de la psilocybine, la substance active des champignons hallucinogènes, dans un cadre strictement thérapeutique.
Une première dans l’Union européenne.
Ce virage historique est l’aboutissement de plus de vingt ans de recherche sur le potentiel thérapeutique des substances psychédéliques dans le traitement des troubles psychiatriques sévères : dépression résistante, stress post-traumatique, angoisse existentielle en soins palliatifs, ou encore troubles addictifs et alimentaires.
La psilocybine, classée jusqu’ici comme substance interdite, agit différemment des antidépresseurs classiques. En modifiant la perception de soi et du monde, elle permettrait aux patients de restructurer leurs schémas de pensée et de reprendre contact avec une forme de sens, souvent perdue dans les troubles mentaux sévères.
Cette décision a été portée politiquement par le président du groupe conservateur ODS, Marek Benda, sur la base d’un projet rédigé par l’ancien maire de Prague et psychiatre Pavel Bem, en collaboration avec l’Institut national de la santé mentale (NUDZ), reconnu comme un acteur de référence dans la recherche psychédélique.
La Tchéquie rejoint ainsi des pionniers comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou la Suisse, déjà engagés dans une réintégration médicale des psychédéliques.
Mais les experts appellent à modérer les attentes. La psilocybine n’est ni un remède miracle, ni une solution universelle. Son efficacité dépend de nombreux facteurs : contexte d’administration, accompagnement thérapeutique, et surtout, l’état psychologique du patient.
Enfin, certains psychiatres rappellent que les causes profondes des troubles mentaux sont souvent sociales ou environnementales, et que les molécules ne suffiront pas si l’accompagnement humain fait défaut.
Sources : Le courrier international - 11 novembre 2025
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Livmed’s est contraint de retirer de sa plateforme les médicaments soumis à prescription obligatoire mais peut poursuivre ses services pour les traitements sans ordonnance
Le 6 novembre 2025, le tribunal judiciaire de Paris a tranché dans l’affaire opposant Livmed’s au Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Le cœur du litige : la présence, sur le site de la plateforme, de médicaments soumis à prescription médicale obligatoire (PMO), ce que l’Ordre considère comme une infraction au Code de la santé publique, réservé aux pharmaciens d’officine.
Le jugement est clair :
- Livmed’s est obligée de retirer de sa plateforme tous les médicaments PMO,
- En cas de non-conformité, la société s’expose à une astreinte de 1 000 euros par jour.
Mais la plateforme conserve le droit de poursuivre certaines activités :
- Transmission d’ordonnances aux pharmaciens choisis par les patients,
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Commande et livraison de médicaments de prescription facultative (PMF), sous réserve du respect de plusieurs obligations :
- Possibilité d’imprimer les échanges entre le patient et le pharmacien,
- Affichage du logo réglementaire, sous peine d’une astreinte de 500 euros par jour en cas d’absence.
Le tribunal a également rejeté deux arguments avancés par l’Ordre :
- Livmed’s peut intervenir sans détenir la qualité de pharmacien, dans la mesure où elle se limite à un rôle d’intermédiaire numérique,
- L’autorisation préalable de l’ARS pour créer un site de vente de médicaments n’est plus obligatoire depuis l’entrée en vigueur de la loi ASAP.
Pour Talel Hakimi, cofondateur et PDG de Livmed’s, cette décision permet de clarifier les contours légaux de leur modèle, qu’il estime désormais pleinement validé. Il assure que les ajustements exigés par la justice seront mis en œuvre rapidement.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 11 novembre 2025
Les tensions d’approvisionnement sur les psychotropes persistent mais certains retours en stock sont attendus d’ici fin 2025 ou début 2026
Le 10 novembre 2025, l’ANSM a réuni les acteurs concernés pour faire le point sur les tensions en cours concernant plusieurs médicaments psychotropes.
Les situations sont contrastées selon les produits :
- Rispéridone injectable (RisperdalConsta) : les approvisionnements ont repris pour tous les dosages (25, 37,5 et 50 mg), après un défaut de qualité ayant entraîné la suspension de distribution en octobre.
L’ANSM prévoit de lever les autorisations exceptionnelles de substitution par de la palipéridone injectable dès que la disponibilité en pharmacie sera confirmée.
- Quétiapine LP (Xeroquel et génériques) 300 et 400 mg : une reprise graduelle est en cours, mais les tensions devraient persister jusqu’à la fin de l’année 2025.
Des préparations magistrales en 100 et 150 mg à libération immédiate restent disponibles en solution de remplacement.
- Venlafaxine LP (Effexor et génériques) 37,5 mg : la couverture des besoins est améliorée grâce à l’importation de produits, notamment par Sandoz, à partir du marché suédois.
Un retour à la normale est envisagé début 2026.
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Téralithe (carbonate de lithium) :
- Le dosage 400 mg LP est progressivement réapprovisionné,
- Le 250 mg LI reste en tension, mais des livraisons sont attendues avant la fin novembre, avec une disponibilité en pharmacie prévue environ trois semaines plus tard.
- Largactil 100 mg comprimés (chlorpromazine) : la situation reste difficile.
Le laboratoire Neuraxpharm met à disposition des comprimés de 25 mg, en remplacement temporaire. Une substitution sans nouvelle ordonnance est autorisée depuis fin octobre, mais le risque d’erreur de dosage impose une vigilance renforcée.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 10 novembre 2025
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C’est tout pour aujourd’hui !
On vous aime !!!
Belle journée ! et surtout KEEP GOING
M.C - Fondateur de Pharm6
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