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- Pfizer se désengage totalement de BioNTech et clôt symboliquement l’ère Covid
- Près de 2 000 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2024, selon la DREES
- Novartis développe un antipaludéen prometteur contre les résistances, avec une efficacité supérieure à 97 %
- Le projet de loi antifraude prévoit des sanctions renforcées et de nouvelles obligations pour les pharmaciens
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Pfizer se désengage totalement de BioNTech et clôt symboliquement l’ère Covid
Le 13 novembre 2025, Pfizer a discrètement mis fin à l’un des duos les plus rentables de la pandémie.
Le laboratoire américain a lancé une opération de bloc pour vendre ses 4,55 millions d’actions BioNTech, au prix unitaire de 108 à 111,70 dollars. À l’extrémité haute, l’opération pourrait rapporter 508 millions de dollars.
C’est la dernière part que Pfizer détenait dans la biotech allemande. L’investissement initial remontait à 2020, au moment du lancement conjoint du vaccin anti-Covid. Depuis, les revenus générés ont été colossaux. Mais l’heure est venue de réallouer les ressources.
Car le vent a tourné. La demande pour les vaccins Covid s’essouffle. Et Pfizer regarde désormais ailleurs — notamment vers le marché des traitements contre l’obésité, où il vient de débourser 10 milliards de dollars pour s’offrir Metsera, une start-up spécialisée dans le domaine.
BioNTech, de son côté, revient à ses premières ambitions : le cancer. Avec une trésorerie renforcée et un accord avec Bristol-Myers Squibb pouvant atteindre 11,1 milliards de dollars, la biotech prépare une nouvelle génération de traitements à base d’ARN messager.
Pas de rupture entre les deux ex-partenaires : la collaboration vaccinale continue sur le plan scientifique. Mais sur le plan financier, la séparation est actée. Chacun reprend sa route — et son risque.
Sources : Zonebourse - 13 novembre 2025
Merck dépasse les attentes grâce à un rebond généralisé de ses activités
Le 13 novembre 2025, Merck KGaA a publié ses résultats du troisième trimestre. Et autant dire que les marchés ont retrouvé le sourire.
Le chiffre d’affaires grimpe à 5,3 milliards d’euros, soit +5,2 % en croissance organique, et l’EBITDA ajusté suit la même pente : +8,8 %. C’est mieux que ce qu’avaient anticipé les analystes, sur les deux fronts.
Trois divisions, trois moteurs. La santé, les sciences de la vie et même l’électronique (qui était à la traîne en début d’année) ont tous contribué à la performance. Mention spéciale à Process Solutions (+10 %), qui fournit les outils pour fabriquer des médicaments — un segment que Merck projette de faire croître à +10 % par an à moyen terme.
Côté santé, ce sont les médicaments contre la sclérose en plaques (Mavenclad, +20 %) et certains traitements contre le cancer (Erbitux, +10 %) qui ont porté la croissance. D’autres produits plus anciens ou concurrencés comme Rebif, Bavencio ou Gonal-f affichent des baisses sensibles.
Le tout est renforcé par deux coups de pouce ponctuels : un gain de 60 millions d’euros grâce à la vente d’un “priority review voucher” (un passe-droit pour accélérer l’examen d’un médicament), et un effet législatif positif en Amérique du Sud (+59 millions).
L’action Merck a immédiatement rebondi de +6 % dans la foulée. Et la direction a maintenu ses prévisions pour 2025, tout en resserrant la fourchette — signe de confiance. Bref, un trimestre solide, des bases diversifiées, et des perspectives qui tiennent la route.
Sources : Zonebourse - 13 novembre 2025
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Près de 2 000 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2024, selon la DREES
Le 13 novembre 2025, la DREES (le service statistique des ministères sociaux) a publié son étude annuelle sur les capacités hospitalières. Résultat : la France a perdu environ 2 000 lits d’hospitalisation complète en 2024, soit une baisse de -0,5 %.
Dit comme ça, ça peut paraître modeste. Sauf que cette baisse s’inscrit dans une tendance de fond : depuis 2013, 45 500 lits ont été supprimés, tandis que les formes d’hospitalisation sans nuitée — dites “partielles” — ont bondi de +34 %.
Cette année encore, 2 800 places d’hospitalisation partielle ont été créées (+3,1 %) ainsi que 1 300 places d’hospitalisation à domicile (+5,5 %). Le système continue donc de miser sur le “virage ambulatoire” : soigner plus, mais plus vite, voire à domicile, pour limiter les séjours à l’hôpital.
Mais ce virage a aussi ses limites. En psychiatrie, par exemple, le nombre de places reste quasiment stable. Et sur le terrain, ce sont souvent des tensions de personnel qui empêchent de maintenir les lits ouverts, plus que des réorganisations médicales.
Les hôpitaux publics restent les plus impliqués, concentrant 61 % des lits et 51 % des places. Mais malgré les ajustements, les capacités globales se resserrent, lentement mais sûrement.
Sources : Le Monde - 12 novembre 2025
Les aides aux médecins pour s’installer en zone sous-dotée sont jugées inefficaces par la Cour des comptes
Dans un rapport publié le 12 novembre 2025, la Cour des comptes s’attaque à un serpent de mer : les aides financières destinées à inciter les médecins libéraux à s’installer dans les déserts médicaux.
Et le constat est rude. Les dispositifs sont nombreux (15 au total), parfois redondants, souvent illisibles et surtout peu efficaces. En 2023, 205 millions d’euros ont été versés à environ 15 000 médecins et 2 000 étudiants, mais 60 % des aides sont concentrées sur seulement 3 000 praticiens.
Le problème ? Ce n’est pas (seulement) une question d’argent. Selon la Cour, les déterminants de l’installation sont avant tout sociaux : travail en équipe, conditions de vie pour la famille, structures d’accueil… Et les zones ciblées par les aides ne coïncident pas toujours : fiscalement prioritaires d’un côté, médicalement fragiles de l’autre.
Certaines aides sont jugées pertinentes, comme les bourses d’études ou les exonérations pour gardes de nuit et week-end. D’autres, en revanche, sont inefficaces voire coûteuses.
La principale recommandation est claire : mettre en place, d’ici fin 2026, un schéma départemental d’initiatives concertées (SDIC). Il s’appuierait sur des données locales précises (taux de malades chroniques sans médecin, passages aux urgences…) pour orienter les aides là où elles seront réellement utiles.
Sources : Le Parisien - 12 novembre 2025
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La start-up Astraveus automatise la production de thérapies cellulaires grâce à un "ordinateur biologique"
Le 12 novembre 2025, la biotech française Astraveus, basée au Kremlin-Bicêtre, a présenté un outil de production automatisée plutôt ambitieux : un “ordinateur biologique” capable de fabriquer simultanément jusqu’à dix thérapies cellulaires personnalisées.
Derrière le nom intrigant, une technologie microfluidique qui manipule des millions de cellules vivantes sur une minuscule surface liquide — “de la taille d’un timbre-poste”, précise son fondateur. L’objectif : réduire les coûts, automatiser les procédés et accélérer le développement de ces traitements.
Les thérapies cellulaires, ce sont des médicaments constitués de cellules vivantes, conçues pour réparer un tissu ou un organe. Prometteuses mais souvent très chères (jusqu’à 100 000 dollars la dose), elles peinent à se démocratiser. Astraveus vise un coût de production autour de 15 000 dollars, soit près de 7 fois moins.
L'entreprise a reçu un soutien public via le plan France 2030, avec 24 millions d’euros pour financer sa première ligne de production industrielle. Elle fabrique déjà ses propres consommables et prévoit une commercialisation d’ici fin 2027, en partenariat avec des laboratoires pharmaceutiques.
Un premier test est prévu aux Pays-Bas, dans le domaine de l’oncologie. Si ça fonctionne, ce “mini-labo tout-en-un” pourrait traiter plusieurs dizaines de milliers de patients par an. Un changement d’échelle significatif pour un domaine encore largement artisanal.
Sources : Les échos - 12 novembre 2025
Novartis développe un antipaludéen prometteur contre les résistances, avec une efficacité supérieure à 97 %
Le 13 novembre 2025, Novartis a présenté les résultats de phase III pour son nouveau traitement contre le paludisme, baptisé Ganlum. Et les chiffres sont plutôt solides.
Ganlum combine un composant existant (luméfantrine) avec un nouvel agent actif, le ganaplacide, qui appartient à une classe innovante : les imidazolopipérazines. Ce principe agit sur les systèmes de transport protéique du parasite, essentiels à sa survie dans les globules rouges.
Dans l’essai, mené sur 1 688 adultes et enfants dans 12 pays africains, le traitement a atteint 97 % d’efficacité, contre 94 % pour Coartem, le standard actuel. Il est aussi actif contre les souches résistantes à l’artémisinine, la molécule de référence depuis deux décennies.
Autre avantage : Ganlum s’attaque aux gamétocytes matures, les formes du parasite responsables de sa transmission. En théorie, le traitement ne se contente pas de soigner, il pourrait aussi freiner la propagation du paludisme dans les zones endémiques.
Le produit est administré en granulés, une fois par jour pendant trois jours — un schéma simple, pensé pour être déployé sur le terrain. Novartis prévoit de demander une autorisation de mise sur le marché dans les mois à venir et espère une disponibilité d’ici 12 à 18 mois, sur une base non lucrative.
Un espoir concret alors que les résistances progressent rapidement dans plusieurs régions d’Afrique. Et un pas de plus vers des traitements accessibles, robustes, et pensés pour le terrain.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 13 novembre 2025
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Le projet de loi antifraude prévoit des sanctions renforcées et de nouvelles obligations pour les pharmaciens
Depuis le 12 novembre 2025, le Sénat examine un projet de loi de lutte contre les fraudes fiscales et sociales, préparé en parallèle du budget de l’État et du PLFSS 2026. Parmi les professionnels de santé concernés : les pharmaciens d’officine, clairement dans le viseur du gouvernement.
Objectif affiché : renforcer les moyens de prévention, détection et sanction des fraudes, notamment dans le secteur de la santé. Et pour cela, plusieurs mesures spécifiques aux officines sont mises sur la table.
D’abord, la possibilité de double sanction : une amende financière cumulée à une sanction conventionnelle pour une même fraude. Ce qui était jusqu’ici interdit. Concrètement, une officine suspectée de surfacturation de médicaments, par exemple, pourrait être à la fois sanctionnée par la Sécurité sociale et déconventionnée.
Pourquoi ce durcissement ? Parce que certaines sanctions, jugées symboliques (comme un simple déconventionnement quand la pharmacie continue de tourner avec un associé), ne suffisent pas à dissuader les pratiques frauduleuses.
Autre nouveauté : les caisses d’assurance maladie devront désormais élaborer un programme de contrôle formalisé et déposer plainte dès qu’une fraude dépasse un certain seuil (à définir par décret). Cette obligation de plainte vise à accélérer les procédures et à augmenter les chances de condamnations effectives.
Par ailleurs, le texte propose de faciliter les échanges d’informations entre l’Assurance maladie et les complémentaires santé, afin de mieux repérer les anomalies. Tout cela devra bien sûr respecter la confidentialité des données de santé.
Enfin, les agents des caisses auront un accès élargi aux données patrimoniales et financières des professionnels contrôlés : contrats d’assurance vie, transactions immobilières, placements... Une mesure qui cible spécifiquement les fraudes à fort enjeu, parfois chiffrées en millions d’euros.
En 2024, 628 millions d’euros de fraudes ont été détectées par l’Assurance maladie. Et selon la Cour des comptes, le préjudice global lié aux fraudes sociales dépasserait les 4 milliards d’euros. D’où ce tour de vis, présenté comme un "signal fort" en période de tension budgétaire.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 13 novembre 2025
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M.C - Fondateur de Pharm6
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