|
Hello les amis 🫶,
Bienvenue dans le Brief pharm6 du vendredi 24 octobre.
Vous êtes 3 286 à recevoir notre newsletter ce matin.
Au programme aujourd'hui :
- Les États-Unis auraient pu économiser 1,5 milliard de dollars en un an en régulant mieux le prix des médicaments
- Trois nouveaux cas graves de botulisme en France après des injections illégales de Botox, alerte l’ANSM le 23 octobre 2025
- La campagne de vaccination contre la grippe démarre fort
|
|
|
Comme vous le savez, Pharm6, c’est avant tout une communauté 🔗. Alors au-delà de vous in(former) chaque matin, ce que nous aimons c'est aussi échanger avec vous et voir aussi comment on peut vous aider.
Vous pouvez m'écrire via ce petit lien. C'est 100% anonyme.
Votre espace Pharm6 💌 M.C - Fondateur de Pharm6
|
|
|
Les États-Unis auraient pu économiser 1,5 milliard de dollars en un an en régulant mieux le prix des médicaments
Même médicament, même molécule... mais pas le même prix.
Une analyse publiée le 23 octobre par l’Institute for Clinical and Economic Review (ICER) révèle qu’en alignant les prix des nouveaux médicaments sur un indice de référence basé sur leur bénéfice santé réel, les États-Unis auraient pu économiser jusqu’à 1,5 milliard de dollars… en un an.
L’étude porte sur 23 médicaments récemment mis sur le marché. Et les chiffres sont clairs : le prix net de lancement, ajusté à l’inflation, a augmenté de 51 % entre 2022 et 2024. En parallèle, le prix de liste a grimpé de 24 %.
Les médicaments les plus chers ? Les thérapies géniques, les traitements pour maladies rares, ou encore les innovations en oncologie et troubles métaboliques.
Ce constat rejoint les critiques récurrentes : les patients américains paient en moyenne trois fois plus cher leurs médicaments que dans les autres pays développés. Et même si un accord a récemment été signé entre Pfizer et l’administration Trump pour limiter les prix dans le cadre du programme Medicaid, le problème reste structurel.
L’indice de l’ICER propose une alternative : fixer les prix en fonction des bénéfices réels pour les patients, sur la durée. Une idée qui semble évidente… mais toujours loin d’être appliquée.
Sources : Zonebourse - 23 octobre 2025
Le vaccin Covid à ARN messager pourrait booster les traitements contre certains cancers, selon une étude publiée le 22 octobre 2025
C’était censé être une technologie temporaire, le temps de contenir une pandémie. Mais l’ARN messager n’a pas fini de surprendre.
Une équipe de chercheurs américains a publié le 22 octobre 2025, dans la revue Nature, une découverte inattendue : chez les patients atteints de cancer, recevoir un vaccin Covid à ARNm dans les 100 jours suivant le début d’une immunothérapie semble prolonger significativement la survie.
Dans un centre anticancer de Houston (Texas), plus de 1 000 patients atteints de cancer du poumon ont été suivis. Résultat : ceux qui avaient reçu le vaccin ont survécu en moyenne 37 mois, contre 17 mois pour les non-vaccinés. Même schéma pour le mélanome, un cancer de la peau : 40 mois contre 27 mois.
Et derrière cette trouvaille, une entreprise bien connue : Moderna.
Le laboratoire, en partenariat avec Merck MSD, travaille déjà sur un vaccin à ARNm censé éviter les rechutes du mélanome. Mais les résultats ne sont pas attendus avant 2026. En attendant, cette étude pourrait redonner un second souffle au vaccin Covid Spikevax, à un moment où les ventes plongent (–41 % en un an) et où les pertes atteignent 800 millions de dollars au deuxième trimestre.
Sources : Les échos - 23 octobre 2025
|
|
|
Trois nouveaux cas graves de botulisme en France après des injections illégales de Botox, alerte l’ANSM le 23 octobre 2025
On parle souvent des dérives de la médecine esthétique… mais là, on franchit une ligne rouge.
Le 23 octobre 2025, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a signalé trois nouveaux cas graves de botulisme en France. En cause : des injections illégales de toxine botulinique (plus connue sous le nom de Botox), réalisées par des personnes non habilitées.
Les trois patients ont présenté des symptômes sévères, notamment des difficultés respiratoires nécessitant un passage en soins intensifs.
Le botulisme est une maladie neurologique grave, potentiellement mortelle, causée par une toxine qui provoque une paralysie musculaire. En médecine, elle est utilisée à très faibles doses pour traiter certains troubles (et atténuer les rides), mais tout repose sur la précision du geste, la qualité du produit… et la compétence du praticien.
L’ANSM rappelle que ces injections doivent obligatoirement être pratiquées par des professionnels de santé formés, dans des conditions strictes, avec des produits autorisés. Ce n’est ni un acte anodin, ni une prestation qu’on improvise dans une arrière-salle ou sur recommandation d’un compte Instagram.
Ce nouvel épisode fait suite à une précédente alerte lancée en février 2025, après l’hospitalisation de huit femmes victimes de surdosage lors d’injections réalisées en dehors du cadre médical.
L’autorité sanitaire appelle à la plus grande vigilance : les risques incluent infections, nécroses, réactions allergiques... voire décès. Et rappelle un principe simple : un produit autorisé n’est ni sûr, ni efficace s’il est mal administré.
Un Botox pas cher, ça peut coûter très cher.
Sources : Le Monde - 23 octobre 2025
|
|
|
Moderna annonce l’échec de son vaccin expérimental contre le cytomégalovirus
Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle.
Le 23 octobre, Moderna a confirmé l’échec de son vaccin expérimental contre le cytomégalovirus (CMV), un virus très répandu mais discret : entre 50 % et 90 % des adultes en sont porteurs sans le savoir.
Le danger, c’est surtout pour le fœtus. Lorsqu’il est transmis à un bébé pendant la grossesse, le CMV peut provoquer des troubles neurologiques lourds : surdité, retard mental... En France, 3 400 nourrissons sont infectés chaque année, et 20 % d’entre eux gardent des séquelles.
Moderna visait les femmes séronégatives, âgées de 16 à 40 ans. Mais sur les 7 454 participantes dans 13 pays, le candidat-vaccin n’a pas montré d’efficacité suffisante.
Ce produit, pourtant présenté comme une innovation majeure, ne sera pas lancé. Et l’annonce a été suivie par une baisse de près de 3 % du cours de l’action Moderna à l’ouverture à Wall Street.
Sources : Zonebourse - 23 octobre 2025
|
|
|
La campagne de vaccination contre la grippe démarre fort
C’est parti… et c’est déjà un succès.
Depuis le 14 octobre 2025, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière bat son plein, et les pharmacies sont en première ligne. D’après les chiffres de GERS Data, près de 2,1 millions de personnes ont été vaccinées en cinq jours seulement, soit 36 % de plus que l’an dernier à la même période.
Le plus impressionnant ? 60 % des vaccinations ont eu lieu en officine. Et en Île-de-France, ce chiffre monte à 76 %. La majorité des vaccinés sont des seniors de 65 ans et plus, mais près de 500 000 personnes de moins de 65 ans ont également été vaccinées — un niveau 60 % supérieur à celui de 2024.
À noter : un quart des personnes vaccinées a reçu un vaccin dit "amélioré", comme l’Efluelda (haute dose) ou le Fluad (avec adjuvant), pourtant arrivés sur le marché de justesse cet été.
Ce démarrage express pourrait s’expliquer par deux facteurs : – la sévérité de l’épidémie 2024-2025, encore dans tous les esprits ; – et la crainte de manquer de vaccins comme cela a pu arriver en fin de saison précédente.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 23 octobre 2025
Face aux tensions sur la Venlafaxine 37,5 mg LP, Sandoz met à disposition une spécialité suédoise
Toujours pas de retour à la normale pour la Venlafaxine LP 37,5 mg, utilisée dans le traitement de la dépression. Depuis mars 2025, les tensions d’approvisionnement persistent sur tout le territoire.
Pour y remédier, le 21 octobre, le laboratoire Sandoz a commencé à importer une spécialité venue de Suède : Venlafaxin Medical Valley 37,5 mg depottabletter. Il s’agit cette fois d’un comprimé LP (et non d’une gélule comme la version française), mais la posologie reste identique, sans adaptation nécessaire.
Les boîtes sont rédigées en suédois, mais sont conditionnées avec une notice en français. Attention toutefois à certaines différences importantes à signaler au patient : – présence de lactose dans le comprimé (excipient à effet notoire) ; – forme du médicament visible dans les selles (comme la gélule, mais différente dans son élimination) ; – absence de pictogramme "conduite automobile" sur les boîtes, alors que des effets secondaires peuvent exister.
Pour la dispensation, les pharmaciens doivent : – saisir manuellement le code CIP dans leur logiciel ; – ne pas décommissionner les unités si le code n’est pas lisible (sur demande de l’ANSM).
Ces unités suédoises sont prises en charge à titre exceptionnel par l’Assurance maladie. Et ce n’est pas une première : d’autres versions importées avaient déjà été utilisées cet été, notamment depuis les Pays-Bas.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 23 octobre 2025
|
|
|
C’est tout pour aujourd’hui !
On vous aime !!! Congrats M.L.
Belle journée ! et surtout KEEP GOING
M.C - Fondateur de Pharm6
|
|
|
Vous avez des questions ? Contactez nous sur insta (nous répondons plus vite que Mbappe) !
Unsubscribe · Preferences
|
|
|