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Au programme aujourd'hui :

• Novartis s’offre Avidity Biosciences pour 12 milliards de dollars et mise gros sur l’ARN thérapeutique
• La mortalité liée au cancer du foie reste plus élevée chez les patients défavorisés, même à stade égal de la maladie​
• Cinq nouveaux médicaments passent en libre accès, selon la dernière mise à jour de l’ANSM

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Novartis s’offre Avidity Biosciences pour 12 milliards de dollars et mise gros sur l’ARN thérapeutique

Ce dimanche 26 octobre 2025, Novartis a annoncé l’acquisition d’Avidity Biosciences, une biotech américaine spécialisée dans les thérapies ARN ciblant les maladies neuromusculaires génétiques.

Le montant de l’opération ?
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​12 milliards de dollars. Soit 72 dollars par action, avec une prime de 46 % par rapport au cours de clôture d’Avidity vendredi soir. Une belle valorisation pour une entreprise encore en phase de développement, mais déjà stratégique.

Pourquoi ce rachat ? Parce qu’Avidity détient une plateforme ARN différenciante et plusieurs candidats médicaments déjà bien avancés. De quoi renforcer le portefeuille neurosciences de Novartis, et surtout consolider ses ambitions dans les traitements de précision à base d’ARN.

Autrement dit, la pharma suisse ne se contente plus des blockbusters classiques : elle mise désormais sur des approches ultra ciblées, plus complexes, mais aussi plus prometteuses sur le long terme.

Petit détail technique : les programmes d’Avidity dans la cardiologie de précision ne font pas partie du package. Ils seront transférés dans une nouvelle structure appelée Spinco. Les actionnaires d’Avidity recevront d’ailleurs une action de cette entité pour dix actions détenues, et/ou un versement si certains actifs sont revendus.

L'opération est soutenue à 100 % par les conseils d’administration des deux entreprises, mais reste soumise à l’approbation des autorités et des actionnaires. La finalisation est prévue au premier semestre 2026.

D’ici là, pas de changement : Avidity et Novartis continueront à fonctionner séparément. Mais une fois le deal conclu, le groupe suisse prévoit une accélération de sa croissance, avec un objectif de +5 à 6 % par an jusqu’en 2029.

Bref, un gros pari sur l’avenir de la médecine ARN… et un nouveau pas vers une pharma toujours plus technologique.

Sources : Zonebourse - 26 octobre 2025

La mortalité liée au cancer du foie reste plus élevée chez les patients défavorisés, même à stade égal de la maladie

On s’en doutait un peu. Mais là, c’est confirmé : face au cancer du foie, tout le monde n’a pas les mêmes chances. Même en France. Même avec une prise en charge gratuite.

Une étude menée sur plus de 62 000 patients révèle que ceux classés comme socialement défavorisés meurent plus souvent… même quand le diagnostic est posé au même stade que chez les plus favorisés.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont moins souvent orientés vers les centres experts (CHU ou centres anti-cancer), seuls capables de proposer l’ensemble des traitements nécessaires. Résultat : moins d’accès aux soins curatifs, et une mortalité plus élevée.

Et non, ce n’est pas une question de désert médical. Ni de distance à l’hôpital. C’est le chemin que suit le patient dans le système qui compte. Et ce chemin est souvent plus accidenté pour les plus précaires.

Les chercheurs estiment qu’en améliorant la centralisation de la prise en charge, 800 vies pourraient être sauvées chaque année. Et ce, sans inventer de nouvelle molécule. Juste en orientant mieux les patients.

Sources : Le Monde - 26 octobre 2025

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La hausse de la mortalité néonatale en France touche surtout les bébés nés dans les communes les plus pauvres

On pensait la France plutôt bien classée côté mortalité infantile. Ce n’est plus tout à fait vrai. Et pour les nouveau-nés des zones défavorisées, c’est carrément inquiétant.

Une vaste étude montre que l’augmentation de la mortalité néonatale (dans le premier mois de vie) concerne surtout les communes les plus pauvres. Et pas forcément celles qu’on qualifie de "déserts médicaux".

Concrètement : un bébé né dans une commune très défavorisée a 1,7 fois plus de risques de mourir dans son premier mois de vie qu’un bébé né dans une commune favorisée.

Les causes ? Un mélange de facteurs. L’état de santé des mères (tabac, alcool, pollution...), un accès plus difficile aux soins, des maternités surchargées… et parfois moins de recours aux interruptions médicales de grossesse en cas de malformation.

Les auteurs estiment qu’un quart des décès néonatals pourraient être évités si les conditions de vie étaient les mêmes partout.

Autrement dit : ce n’est pas juste une histoire d’hôpital proche ou non. C’est l’ensemble des conditions sociales autour de la naissance qui pèse sur le destin d’un enfant.

Sources : Le Monde - 26 octobre 2025

Bayer obtient l’accord de la FDA pour Lynkuet®, un nouveau traitement non hormonal contre les bouffées de chaleur de la ménopause

C’est officiel : la FDA a approuvé Lynkuet®, un médicament développé par Bayer pour traiter les bouffées de chaleur modérées à sévères liées à la ménopause.

Sa particularité ? C’est le premier traitement qui cible à la fois les récepteurs NK1 et NK3, deux zones du cerveau impliquées dans la régulation de la température corporelle. En agissant sur ces récepteurs, le médicament module l’activité des neurones KNDy (on vous épargne le détail de l’acronyme), responsables des fameuses bouffées.

Concrètement : une gélule à prendre chaque soir, avec ou sans nourriture. Simple à utiliser, sans traitement hormonal… et efficace.

L’approbation repose sur trois essais cliniques de phase III menés auprès de 1 420 femmes ménopausées. Les résultats sont plutôt nets : diminution rapide de la fréquence et de l’intensité des bouffées, dès les premières semaines.

Côté sécurité, le profil est globalement bien toléré, mais pas anodin : on parle de risques potentiels pour le système nerveux central, de troubles hépatiques, voire de convulsions chez les personnes prédisposées. Sans surprise, Lynkuet est contre-indiqué pendant la grossesse.

Bref. Un nouvel outil pour soulager un symptôme fréquent, longtemps sous-estimé — et cette fois, sans recours aux hormones.

Sources : Zonebourse - 26 octobre 2025

Le Téralithe 250 mg de nouveau en tension, à cause d’un report de prescriptions lié à la pénurie du 400 mg

Après un retour à la normale cet été, le Téralithe 250 mg (carbonate de lithium) est à nouveau en rupture partielle.
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En cause : la pénurie du Téralithe LP 400 mg survenue pendant l’été, qui a entraîné un report massif des prescriptions vers le 250 mg. Résultat : les stocks n’ont pas tenu.

Le laboratoire Delbert, qui commercialise le médicament, explique ne pas pouvoir honorer toutes les commandes pour le mois d’octobre, jusqu’à mi-novembre. En revanche, l’approvisionnement du 400 mg a repris fin septembre et permet, selon le labo, de répondre à la demande actuelle.

Ce n’est pas la première fois que le Téralithe fait les montagnes russes. En toile de fond : un problème de conformité sur la matière première, et une hausse de la consommation dans un contexte global de tensions sur les psychotropes (notamment les antipsychotiques comme la quétiapine ou la venlafaxine).

Pour rappel, le Téralithe est utilisé dans la prévention des rechutes des troubles bipolaires et dans le traitement des états maniaques. En clair, un produit indispensable... mais fragile côté approvisionnement.

Sources : Le quotidien du pharmacien - 25 octobre 2025

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Cinq nouveaux médicaments passent en libre accès, selon la dernière mise à jour de l’ANSM

La liste des médicaments que les pharmaciens peuvent placer devant le comptoir, sans demande au guichet, s’allonge un peu plus. Cinq nouvelles références ont été ajoutées par l’ANSM dans la catégorie "médicaments conseils" en libre accès.

Voici les nouveaux venus :

• Cemaukor 1 %, gel local pour les crises hémorroïdaires
• Chlorhexidine Arrow 0,05 %, antiseptique local en dosettes unidoses
• Virpax 50 mg, traitement local de l’herpès labial, en pack de 2 comprimés
• Jouvence de l’Abbé Soury, en version 60 comprimés, à base de plantes pour les jambes lourdes
• Gel Arnica Montana Biogaran, le classique pour les bleus et bosses, en tube de 45 g

📍 La liste complète des médicaments accessibles sans demande au comptoir est consultable sur le site de l’ANSM.

Sources : Le quotidien du pharmacien - 25 octobre 2025

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M.C - Fondateur de Pharm6