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- Budget de la Sécurité sociale 2026 : quelles coupes dans la santé, quels compromis possibles à l’Assemblée ?
- Le choléra progresse à Haïti dans un contexte sanitaire et humanitaire alarmant
- L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) ont annoncé la création d’un nouveau syndicat mixte
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Budget de la Sécurité sociale 2026 : quelles coupes dans la santé, quels compromis possibles à l’Assemblée ?
Lundi 27 octobre, les députés ont commencé à examiner en commission le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. Le texte est ambitieux, mais surtout inflammable.
Son but : réduire le déficit de la “Sécu” à 17,5 milliards d’euros d’ici fin 2026 (contre 23 milliards estimés pour cette année). Et pour y parvenir, le gouvernement avance un plan d’économies serré. Très serré.
Premier point de tension : la suspension partielle de la réforme des retraites d’avril 2023. C’est une concession faite aux socialistes. Elle permettrait à certains assurés nés en 1964 de bénéficier d’un départ anticipé et d’une durée de cotisation allégée. Coût estimé : 100 millions d’euros dès 2026 et 1,4 milliard l’année suivante. Pour financer cela, l’exécutif prévoit de faire contribuer les complémentaires santé (via une taxe) et les retraités (via le gel des pensions). Ce qui passe mal… même chez certains alliés.
Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement veut aussi freiner la hausse naturelle des dépenses de santé, qui progressent en moyenne de 4 % par an, en la plafonnant à 1,6 %. Ce freinage brutal représente 7 milliards d’euros d’économies… et ça grince déjà dans les rangs.
Autre point inflammable : les franchises médicales vont à nouveau doubler. Après une première hausse en 2024, le gouvernement prévoit de les augmenter par décret. Cela concernerait les consultations, les médicaments, les visites chez le dentiste, et certains dispositifs médicaux.
Le tout devrait générer 2,3 milliards d’euros de recettes supplémentaires. En théorie, le plafond serait fixé à 200 euros par patient et par an. Mais la colère monte : plusieurs élus dénoncent une taxe déguisée sur les malades.
Enfin, un autre levier fait débat : l’“année blanche” sur les prestations sociales. En clair, aucune revalorisation des aides en 2026, ce qui représenterait une économie de 3,8 milliards d’euros, principalement sur le dos des retraités. Plusieurs groupes politiques – du PS au RN – ont déposé des amendements pour supprimer cette mesure.
Le texte contient aussi une hausse des prélèvements sur les employeurs, à hauteur de 1,5 milliard d’euros, via une réduction des allègements de cotisations. Une ligne budgétaire qui ne passe pas non plus inaperçue.
Le vote solennel est prévu pour le 12 novembre à l’Assemblée, mais au vu des tensions actuelles, le chemin jusqu’à l’hémicycle promet d’être agité.
Sources : Zonebourse - 27 octobre 2025
L’Inde accélère son enquête antidumping sur des importations de médicaments antituberculeux en provenance de Chine et de Thaïlande
Lundi 27 octobre, l’Inde a renforcé son enquête antidumping sur les importations d’éthambutol chlorhydrate, une substance utilisée dans les traitements contre la tuberculose. Les produits visés proviennent de Chine et de Thaïlande, et sont soupçonnés d’être vendus à des prix anormalement bas, ce qui porterait préjudice aux fabricants indiens.
C’est le laboratoire Lupin Ltd qui a déposé la plainte initiale. L’autorité compétente, la Direction générale des recours commerciaux (DGTR), a désormais publié la liste officielle des parties prenantes. Du côté étranger, on retrouve notamment Wuhan Wuyao Pharmaceuticals Co. Ltd.
L’enquête porte sur la période d’avril 2024 à mars 2025. Si les soupçons sont confirmés, des droits antidumping pourraient être instaurés. Cette procédure s’inscrit dans une série d’enquêtes similaires : 15 décisions ont déjà été rendues en septembre sur d’autres secteurs, des fibres de verre aux cellules solaires.
L’Inde affiche clairement sa volonté de protéger son industrie pharmaceutique, en particulier dans un domaine stratégique comme celui de la lutte contre la tuberculose. Une politique commerciale musclée… et assumée.
Sources : Zonebourse - 27 octobre 2025
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Le choléra progresse à Haïti dans un contexte sanitaire et humanitaire alarmant
Depuis le début de l’année 2025, plus de 3 000 cas suspects de choléra ont été recensés en Haïti, dont 160 confirmés. La maladie a déjà causé 53 décès, en grande majorité dans l’agglomération de Port-au-Prince. C’est la troisième épidémie majeure en une quinzaine d’années, après celles de 2010 et 2022.
Ce retour du choléra s’inscrit dans une situation humanitaire catastrophique. En raison de la violence des gangs, qui contrôlent désormais 90 % de Port-au-Prince, plus de 1,4 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays. Beaucoup vivent dans des écoles, hangars ou abris de fortune, sans accès stable à l’eau potable, l’assainissement, ou même à l’électricité.
Certaines zones historiquement épargnées, comme Pétion-Ville, sont désormais touchées. Entre le 7 et le 18 octobre, un seul centre de santé local a recensé 18 cas suspects. Le personnel sur place alerte : les besoins sont urgents en chlore, solutés de réhydratation et ressources de base.
Les autorités sanitaires, avec le soutien des ONG comme Médecins sans frontières, tentent de contenir l’épidémie. Des points de réhydratation orale ont été installés dans les zones à risque, avec des lits d’urgence en cas de montée des cas. Sur le terrain, des prélèvements d’eau révèlent la présence de matières fécales dans certaines sources utilisées par les habitants. Un point de chloration est en préparation pour limiter les contaminations.
Mais la lutte est freinée par une chute des financements internationaux, notamment après la fermeture de l’agence américaine USAID début 2025. Les acteurs humanitaires craignent un scénario comparable — voire pire — à celui de 2022-2023, où plus de 1 100 personnes avaient perdu la vie en un an.
Sans vaccination massive ni coordination internationale, l’épidémie risque de s’étendre rapidement. Et dans un pays où le système de santé est déjà au bord de l’effondrement, les moyens pour répondre efficacement manquent cruellement.
Sources : Le Monde - 27 octobre 2025
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Biomea Fusion lance un essai de phase I pour évaluer un traitement oral expérimental contre l’obésité
Lundi 27 octobre 2025, la biotech américaine Biomea Fusion a annoncé avoir administré la première dose de son traitement BMF-650 à un patient dans le cadre d’un essai clinique de phase I. L’objectif : évaluer ce candidat-médicament pour le traitement de l’obésité.
Le BMF-650 est une petite molécule expérimentale, prise par voie orale, qui agit comme agoniste du récepteur GLP-1 (le même ciblé par les traitements vedettes comme le sémaglutide). L’étude en cours vise à mesurer sa sécurité, sa tolérance et ses premiers effets sur la perte de poids chez des participants en surpoids ou obèses mais en bonne santé par ailleurs.
Les premières données, notamment sur les résultats à 28 jours avec la dose la plus élevée, sont attendues au premier semestre 2026. Biomea précise que, lors des études précliniques menées chez des singes obèses (doses de 10 mg/kg et 30 mg/kg), le BMF-650 a permis une perte de poids progressive sur 28 jours.
La société entre donc dans une phase cruciale de développement clinique, dans un secteur où la compétition est intense… mais la demande aussi. Reste à voir si ce nouvel acteur parviendra à se faire une place dans un marché déjà très convoité.
Sources : Zonebourse - 27 octobre 2025
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L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) ont annoncé la création d’un nouveau syndicat mixte
La profession bouge. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) ont annoncé la création d’un nouveau syndicat mixte, provisoirement nommé Union des pharmacies groupées de France (UPGF). L’idée : peser davantage dans les débats et proposer une représentation syndicale plus adaptée aux réalités du métier.
Deux constats à l’origine de ce mouvement.
D’abord, le mal-être croissant des titulaires, qui dénoncent un métier en mutation sans rééquilibrage économique. Ensuite, le poids écrasant des groupements, auxquels 94 % des pharmaciens adhèrent, mais qui restent peu associés aux décisions nationales.
Dans le même temps, à l’Assemblée, le PLFSS pour 2026 arrive avec son lot d’amendements qui concernent de près les officinaux. Plus de 1 600 modifications proposées, dont plusieurs ciblent les franchises médicales, la baisse des remises sur les génériques, ou encore le référencement sélectif des médicaments hybrides et biosimilaires.
Des propositions émergent aussi pour valoriser le rôle des pharmaciens. Certaines défendent la généralisation du protocole OSyS, qui leur permettrait de prendre en charge certaines pathologies bénignes à l’aide d’arbres décisionnels. D’autres veulent favoriser la création d’antennes de pharmacie, plutôt que d’ouvrir de nouvelles officines dans les petites communes.
Plus étonnant : un amendement propose d’expérimenter la redistribution des médicaments non utilisés, sous conditions strictes. L’idée serait de recycler certains traitements rapportés en pharmacie, comme des antibiotiques non thermosensibles, à condition qu’ils soient scellés, traçables et dans leur date de validité. Une phase de test de 18 mois dans cinq régions est envisagée.
Enfin, d’autres propositions élargissent le débat : prescription vaccinale plus souple pour les pharmaciens, stockage de vaccins chez les médecins, ou encore prescription de substituts nicotiniques par les orthophonistes. La profession, elle, attend toujours de pouvoir délivrer ces traitements sans ordonnance, comme prévu depuis 2022… mais jamais appliqué.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 27 octobre 2025
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C’est tout pour aujourd’hui !
On vous aime !!!
Belle journée ! et surtout KEEP GOING
M.C - Fondateur de Pharm6
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