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- Pfizer et Novo Nordisk s’affrontent pour racheter Metsera, la biotech qui promet de réinventer les traitements contre l’obésité
- Plus d’un million d’utilisateurs ont exprimé des pensées suicidaires à ChatGPT, selon OpenAI
- L’intelligence artificielle peut aider les soignants, mais la HAS appelle à une vigilance stricte dans son usage médical
- Le gaspillage de médicaments en officine confirmé par l’étude PERIMED, avec des boîtes encore scellées parmi les retours
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Pfizer et Novo Nordisk s’affrontent pour racheter Metsera, la biotech qui promet de réinventer les traitements contre l’obésité
Depuis jeudi, le marché de l’obésité est devenu un véritable ring : Pfizer et Novo Nordisk s’y affrontent à coups de milliards pour tenter de racheter Metsera, une jeune biotech américaine qui agite Wall Street autant que les labos.
Pourquoi cet engouement ? Parce que Metsera développe un traitement injectable mensuel contre l’obésité (le MET-097i), plus espacé que les piqûres hebdomadaires actuelles comme Wegovy ou Zepbound. En phase intermédiaire d’étude, la dose la plus élevée a déjà permis aux patients de perdre jusqu’à 14,1 % de leur poids corporel. Un deuxième médicament, le MET-233i, est lui aussi en développement. Il cible une hormone du pancréas, l’amyline, impliquée dans la régulation de l’appétit.
Pfizer a été le premier à dégainer une offre, estimée à 7,2 milliards de dollars fin septembre. Mais Novo Nordisk est revenu dans la course le 30 octobre, avec une surenchère pouvant grimper jusqu’à 9 milliards. Résultat : Pfizer est furieux, évoque une violation d’accord et menace d’engager des poursuites.
Derrière cette tension ? Un marché estimé à 150 milliards de dollars, que personne ne veut laisser filer. Et une course technologique où l’avantage ira à celui qui propose le traitement le plus simple, le plus efficace… et le plus rentable.
Pendant ce temps, Eli Lilly trace sa route en tête, avec plus de 10 milliards de dollars de ventes pour Mounjaro sur un seul trimestre. De quoi comprendre pourquoi tout le monde veut sa part du gâteau.
Sources : Zonebourse, Les échos - 30 octobre 2025
Eli Lilly voit ses revenus européens doubler grâce au Mounjaro, son traitement star contre l’obésité
Pendant que Pfizer et Novo Nordisk s’écharpent sur Metsera, Eli Lilly avance tranquillement… mais très vite. Le 30 octobre, le groupe a annoncé que ses revenus en Europe ont plus que doublé, portés par le succès fulgurant de son médicament Mounjaro, lancé dans 55 pays à ce jour.
Le produit, basé sur la même famille de molécules que le très médiatisé Ozempic, cible à la fois le diabète et l’obésité. Et les résultats sont là : 75 % des ventes hors États-Unis viennent de patients obèses... qui paient souvent de leur poche.
En parallèle, Zepbound, un autre médicament anti-obésité de Lilly, domine les nouvelles prescriptions avec 71 % de part de marché. Il représente même près de la moitié des nouveaux flacons prescrits au dernier trimestre.
Et ce n’est pas fini. Le laboratoire compte sur son prochain médicament, Orforglipron – une pilule amaigrissante cette fois –, pour renforcer encore sa position. Le dépôt de dossier est prévu d’ici la fin du trimestre. Et selon Lilly, au moins trois critères du programme américain “National Priority Voucher” sont remplis, ce qui pourrait accélérer son autorisation.
Bref : le marché européen s’aligne, la demande explose, et Lilly surfe sur une vague qu’il a lui-même contribué à créer.
Sources : Zonebourse - 30 octobre 2025
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Les députés rejettent l’extension des franchises médicales, mesure phare du budget de la Sécurité sociale 2026
La tentative du gouvernement de doubler les franchises médicales s’est heurtée à un mur. Le 29 octobre, en commission des affaires sociales, les députés ont supprimé l’article 18 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. Cet article prévoyait d’élargir le périmètre des sommes restant à la charge des patients, notamment pour les actes chez les chirurgiens-dentistes ou les dispositifs médicaux.
Objectif affiché : économiser 2,3 milliards d’euros, dans le cadre d’un effort global de 7 milliards sur le budget santé. Mais le rejet a été quasi unanime, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par des voix modérées. En cause : le risque de frein à l’accès aux soins, surtout pour les patients les plus fragiles.
L’étude d’impact du gouvernement a elle-même admis que pour les patients en affection longue durée, la somme à débourser pourrait passer de 43 à 85 euros. Même le rapporteur du texte, pourtant issu de la majorité, a demandé une révision de la copie.
La mesure n’est pas totalement abandonnée : l’examen en séance publique débutera le 4 novembre, et le texte sera alors discuté dans sa version initiale. Mais la séquence montre déjà la tension politique autour de la question du reste à charge, qui s’apparente pour beaucoup à un impôt déguisé sur la maladie.
Le gouvernement mise sur le fait que 18 millions de Français sont exonérés de ces franchises (grâce à la complémentaire santé solidaire notamment). Mais dans les rangs parlementaires, la crainte d’une « Sécu à deux vitesses » s’installe durablement.
Sources : Le Monde - 30 octobre 2025
Plus d’un million d’utilisateurs ont exprimé des pensées suicidaires à ChatGPT, selon OpenAI
La santé mentale entre brutalement dans le débat sur l’intelligence artificielle. OpenAI a révélé le 27 octobre que près de 1,2 million d’utilisateurs de ChatGPT ont eu des échanges contenant des indicateurs explicites de planification ou d’intention suicidaire.
L’entreprise estime également que près de 600 000 personnes par semaine présentent dans leurs conversations des signes d’urgences psychiatriques, comme des épisodes psychotiques ou maniaques. Ces chiffres, issus d’une analyse globale des usages, placent l’IA au cœur d’un enjeu de santé publique majeur.
Le sujet avait déjà pris de l’ampleur après le suicide d’un adolescent américain, survenu en avril 2025, à la suite d’échanges prolongés avec un modèle d’IA générative. Ses parents ont engagé des poursuites judiciaires contre OpenAI, accusant la plateforme de lui avoir fourni des conseils concrets sur la manière de se suicider.
Depuis, la société a renforcé ses garde-fous, notamment :
- des redirections automatiques vers des services d’urgence en cas de signalement,
- des messages d’alerte incitant à faire des pauses,
- et la modification de ses modèles pour mieux détecter les situations critiques.
OpenAI affirme travailler avec plus de 170 professionnels de santé mentale, mais le débat reste ouvert : l’IA peut-elle réellement encadrer ce type de détresse ? Et jusqu’où va sa responsabilité face à des utilisateurs en souffrance ?
La question dépasse la tech : elle touche aux limites du soin numérique, et à la nécessité de maintenir une présence humaine dans l’écoute et l’accompagnement psychologique.
Sources : Libération - 30 octobre 2025
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L’intelligence artificielle peut aider les soignants, mais la HAS appelle à une vigilance stricte dans son usage médical
La Haute Autorité de santé (HAS) a tranché : l’IA a un vrai potentiel dans le système de soins, mais son usage doit rester encadré, réfléchi et secondaire par rapport au jugement humain.
Dans une série de recommandations publiées le 30 octobre, la HAS reconnaît que les outils d’IA générative – comme ChatGPT – peuvent jouer un rôle positif : aide à la synthèse de données scientifiques, meilleure gestion des ressources dans les hôpitaux, vulgarisation de l’information pour les patients...
Mais elle insiste sur un point central : les soignants doivent vérifier systématiquement les sources utilisées par l’IA. Pourquoi ? Parce que ces outils peuvent “halluciner”, c’est-à-dire inventer des réponses crédibles mais fausses, sans aucune base factuelle.
Autre point d’alerte : la confidentialité. La HAS demande à ce qu’aucune requête n’inclue d’information pouvant identifier directement ou indirectement un patient, pour éviter toute fuite de données sensibles.
Enfin, elle recommande de ne jamais déléguer entièrement une tâche à l’IA. Exemple concret : une infirmière aux urgences peut s’en servir pour trier les patients, mais doit pouvoir assurer ce tri même sans outil, en cas de panne.
En résumé, l’IA est un levier, pas une béquille. Et si elle peut améliorer la qualité des soins, c’est à la condition de ne jamais remplacer l’expertise clinique ni le lien humain entre soignant et patient.
Sources : Le Figaro - 30 octobre 2025
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Le gaspillage de médicaments en officine confirmé par l’étude PERIMED, avec des boîtes encore scellées parmi les retours
C’est un secret de polichinelle devenu réalité chiffrée : les médicaments non utilisés (MNU) représentent un gaspillage massif, tant économique qu’écologique. C’est ce que confirme l’étude PERIMED, menée depuis le début de l’année par l’ANSM, la CNAM et Cyclamed.
Objectif de cette enquête : analyser les médicaments rapportés en pharmacie, en évaluant leur volume, leur nature thérapeutique et leurs conditions de conservation. Et les premiers résultats partiels, dévoilés fin octobre, sont sans appel.
Parmi les médicaments collectés, une proportion significative de boîtes est encore scellée. La variabilité est grande selon les classes thérapeutiques, mais l’ampleur du gaspillage est déjà claire. En 2022, plus de 13 000 tonnes de MNU avaient été identifiées, dont près de 9 500 tonnes collectées par Cyclamed.
L’étude se poursuit, avec des résultats complets attendus pour décembre 2025, mais des leviers d’action se dessinent déjà : ajustement plus fin des prescriptions, conditionnements plus adaptés, meilleure information aux patients.
Parallèlement, des députés ont proposé un amendement pour expérimenter la réutilisation de certains MNU, à condition qu’ils soient intacts, scellés et avec une date de péremption acceptable. Mais cette idée vient d’être jugée irrecevable à l’Assemblée nationale.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 30 octobre 2025
Les députés valident une obligation vaccinale contre la grippe pour les résidents d’EHPAD et certains soignants, sous réserve de l’avis de la HAS
Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, les députés ont adopté le 29 octobre en commission des affaires sociales une mesure créant une base légale à l’obligation de vaccination contre la grippe, ciblant deux groupes prioritaires : – les résidents d’EHPAD, – et certains professionnels de santé libéraux.
Cette obligation, conditionnée à une recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS), ne sera effective que pendant la période épidémique. Un décret en Conseil d’État précisera les professions concernées et les niveaux d’exposition au risque.
Un amendement a été voté pour prévoir une exception en cas de contre-indication médicale, bien que celles-ci figurent déjà dans les documents des vaccins.
Cette avancée marque une forme de normalisation de l’obligation vaccinale pour les soignants, plusieurs années après la suspension de celle contre la grippe en 2006. Et elle s’inscrit dans une logique plus large, puisque le texte prévoit aussi une obligation vaccinale contre la rougeole pour les professionnels de santé et de la petite enfance.
Sources : Le quotidien du pharmacien - 30 octobre 2025
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